Mejeena a hâte de monter sur la scène du Carré 150

Le 24 novembre sera une date importante pour Mejeena Baron-Fournier. Pourquoi? Elle montera sur les planches du Carré 150 lors des Rendez-vous de la Relève.

L’artiste de 17 ans a hâte, mais continue de prendre la vie avec un grain de sel d’ici le jour J. «Je ne suis pas stressée, dit-elle candidement. Je me sens bien et à ma place sur scène.»

Grâce à ses deux interprétations, l’une en français et l’autre en anglais, elle a remporté le concours de chant Nouvelle-Garde en novembre dernier et le premier prix était l’enregistrement d’un vidéoclip et d’un single.

Au moment d’écrire ces lignes, le vidéoclip The Lights  totalisait 492 vues.

Dans ce vidéoclip, l’Haïtienne d’origine démontre toute l’étendue de son talent. «Je suis une auteure-compositrice-interprète», tient-elle à préciser. La chanson raconte l’histoire d’une jeune fille qui est amoureuse d’un garçon et qui se suicide face à l’ignorance de celui-ci. «Pour ceux qui comprennent moins l’angle de la chanson, le vidéoclip va aider à mieux le saisir.»

Le suicide, la mort et la dépression sont des sujets qui l’aident à créer. «La tristesse est une émotion qui m’inspire», souligne-t-elle.

Le vidéoclip et le single ont été enregistrés il y a quelques mois avec la maison de disque EKITABLE Records en compagnie du jazzman Eric Khayat.

Une centaine de compositions

Il y a déjà trois ans que Mejeena griffonne des chansons et  elle croit en avoir écrit une centaine. «Je ne sais pas combien exactement», dit-elle en haussant les épaules.

Habituée des planches pour y avoir pratiqué la danse durant quelques années, c’est en troisième secondaire qu’elle a chanté ses premières notes devant le public du spectacle Polyramix.

Depuis, elle carbure à la musique. «J’aimerais y faire carrière et je vais profiter de chaque occasion qui se présente», a fait savoir celle qui joue de la guitare acoustique et électrique. D’ici là, elle étudie la musique au cégep de Drummondville.