Marcel Leboeuf pour souligner la Journée internationale des aînés

Environ 300 personnes ont assisté, jeudi après-midi à Victoriaville, à la conférence de Marcel Leboeuf, proposée par la Table de concertation des personnes aînées de la MRC d’Arthabaska afin de souligner la Journée internationale des aînés.

Un peu avant, la présidente de l’organisme, Lucille Poirier, a rappelé la mission de la table et expliqué qu’il s’agissait de la dixième année qu’on soulignait cette importante journée pour les 50 ans et plus. « Je n’ai pas eu de difficulté à vendre les billets. Quand je disais aux gens que le conférencier était Marcel Leboeuf, ils disaient que j’avais fait un bon choix », a-t-elle mentionné.

C’est le 1er octobre qui est la date arrêtée pour souligner la journée, mais les responsables de la table ont choisi le 29 septembre afin de rejoindre le plus de gens possible, un jeudi plutôt qu’un samedi.

Quant à Marcel Leboeuf, il était bien heureux de venir rencontrer les aînés à Victoriaville pour offrir sa conférence, la 3343e de sa carrière. Toujours bien volubile, l’homme aux multiples vocations (il est comédien, conférencier, acériculteur, vigneron, conseiller municipal, etc.) a expliqué qu’il offrait, depuis 21 ans maintenant, des conférences au public. « Ce que j’aime le plus, bien humblement, c’est d’entrer dans le cœur du monde », a-t-il confié.

Ce qu’il raconte, ce sont des événements tirés de sa vie et qui ont le don de toucher ses interlocuteurs. Même qu’il fait savoir qu’une dizaine de fois, des gens sont venus le remercier, à la fin de certaines conférences, afin de lui dire qu’il venait de leur sauver la vie, ce qui vient, par le fait même, donner un sens à la sienne.

M. Leboeuf apprécie particulièrement s’adresser aux « jeunes de cœur », comme il les appelle, chez qui il a trouvé une porte d’entrée pour les toucher directement. Lui-même avance qu’il a gardé son cœur d’enfant et l’émerveillement qui va avec. « Vous avez devant vous un p’tit gars de 6 ans », dit-il encore.

Âgé de 68 ans, Marcel Leboeuf semble en grande forme. « Ce qui me sauve, c’est mon métier », insiste-t-il. En effet, cela le garde jeune et il n’a pas l’intention de prendre sa retraite, tant qu’il aura la santé, un peu comme Béatrice Picard qu’il ne manque pas de citer en exemple. « Avoir des buts, des projets, ça garde en santé », estime-t-il.

Dans sa conférence, il aborde l’importance des grands-parents, qui ont un rôle essentiel à jouer, mais aussi celle de la parole qu’il faut prendre. Il parle aussi de ses parents, dont son père qui est décédé pendant la pandémie à 94 ans, mort du confinement, comme il le dit lui-même. « Jusqu’à 92 ans, il conduisait. À 91 ans, il s’est acheté un nouveau char », donne-t-il comme exemple. Un homme actif donc, comme son fils.

Pour Marcel Leboeuf, c’est toujours un grand plaisir de partager, avec les gens, sa bonne humeur contagieuse, son attitude positive et ses histoires amusantes et touchantes. En ce qui concerne la Table de concertation des personnes aînées de la MRC d’Arthabaska, elle vise à améliorer les conditions de vie des aînés et à encourager ceux-ci à assumer leur rôle de citoyens.