L’expérience Casse-Noisette pour 80 élèves de l’Entre-Choc

L’école de danse l’Entre-Choc de Victoriaville collabore pour la troisième fois au ballet Casse-Noisette, présenté au Carré 150.

C’est en collaboration avec la troupe Ballet Ouest de Montréal que l’événement est organisé. En plus de lancer d’agréable façon le temps des fêtes, Casse-Noisette vient amorcer les célébrations entourant le 40e anniversaire de l’école de danse victoriavilloise.

La propriétaire et fondatrice Marie-Hélène Carrier a expliqué que 80 de ses élèves, âgées entre 7 et 25 ans, participent à ce projet artistique d’envergure. Pour elles (ce sont toutes des filles), il s’agit d’une occasion exceptionnelle de côtoyer une quarantaine de professionnels de la danse, mais également de contribuer à une production importante, autant par le décor que les costumes qu’elle propose.

Cela fait plusieurs mois que le processus pour en arriver aux trois représentations, prévues le 29 novembre à 9 h (pour la clientèle scolaire), 19 h et le lendemain à 13 h, est en cours. Les auditions ont eu lieu en avril dernier et plus de 100 élèves y ont participé. De ce nombre, 80 ont été choisies pour les différents rôles de cette grande histoire de Noël.

Les participantes ont ensuite commencé à apprendre les différentes chorégraphies puis ont eu une répétition intensive de cinq jours à la fin du mois d’août. Depuis le 15 septembre, les dimanches sont consacrés à cette production puisque les élèves poursuivent leur formation en cours de semaine. « Le défi de Casse-Noisette, c’est qu’en première partie il y a une grande théâtralité qui devient une performance technique. La deuxième partie est aussi très technique », explique Marie-Hélène.

Mais pour les jeunes filles, le simple fait de participer à ce grand ballet devient la récompense de tous les efforts. Parmi elles, notons Léonie Morin (secondaire IV) qui incarne Clara et Juliette Boulanger (secondaire I) dans le rôle de Fritz. 

Elles ont aussi l’occasion d’être accompagnées d’un autre professeur de ballet, Claude Caron, de Ballet Ouest en l’occurrence. Ce dernier est venu à quelques reprises travailler à Victoriaville. Pour lui, cette collaboration est très intéressante et permet d’être ambassadeur de la danse. « C’est un plaisir d’être ici », ajoute-t-il. Et en plus, pour la première fois, des élèves du primaire ont l’occasion d’assister à une représentation spéciale pour eux ce qui leur permet de découvrir le ballet. « Et développer le prochain public », apprécie M. Caron.

Une belle collaboration existe ainsi entre la compagnie de ballet montréalaise, l’école de danse et le Carré 150 pour ce spectacle grandiose. Le lieu de diffusion assume notamment le risque financier de la production alors que l’école de danse s’occupe des différents aspects du spectacle. « Il y a beaucoup de bénévolat dans tout ça », indique Marie-Hélène qui ne compte pas ses heures non plus.

Des efforts qui portent fruit puisqu’il ne reste que quelques billets pour assister aux deux représentations publiques. Outre Victoriaville, Ballet Ouest propose son Casse-Noisette (avec la même formule) dans les prochaines semaines du côté de Montréal, Saint-Jean-sur-Richelieu et L’Assomption.