Les photos de Jacques Foucault en expo
Du 11 novembre au 31 décembre, le Comité des expositions sur le patrimoine de Victoriaville présente une neuvième exposition. Cette fois, on propose d’apprécier des photographies de Jacques Foucault, de voir «Victoriaville à travers la lentille de Foucault».
Le comité a ainsi visité le fonds Jacques Foucault, acquis par la Ville de Victoriaville pour élaborer cette exposition qui, cette fois, est présentée au 47, rue Notre-Dame Est (voisin de La Bonbonnière). On sait que le comité n’a pas d’adresse fixe et est en mesure de se faufiler dans différents locaux vacants du centre-ville qu’on lui propose.
Cette fois encore les bénévoles sont parvenus à changer l’aspect de ce long local pour en faire un genre de galerie d’art où on peut voir les 17 tableaux thématiques mettant à l’honneur les photographies. S’ajoutent des objets anciens dont certains rappellent l’évolution de la photographie.
C’est une belle occasion de voir des coins de la ville peut-être oubliés ou jamais vus pour certains. En tout, près de 300 photographies ont été utilisées.
Des défilés de la Saint-Jean-Baptiste, aux parades militaires en passant par les fêtes religieuses, l’exposition présente différents pans de la vie victoriavilloise des années 40 jusqu’aux années 80 : le train, les rues, les sports, les garages, les industries, l’éducation, la santé, etc., il s’agit d’un beau tour de ville grâce à cet homme qui était connu de tous. «Un hommage à ce photographe, exactement 25 ans après son décès», note Robert Raymond, président de l’équipe.
La présidence d’honneur est assurée par deux des enfants du photographe : Guy et Ginette Foucault. Lors du lancement de l’exposition, Guy était présent et il s’est dit très touché de cet hommage qu’on rendait à son père. «Il s’est impliqué dans beaucoup d’organismes dans la municipalité, notamment pour la jeunesse. Cette exposition remue beaucoup de choses pour moi», a-t-il indiqué. Ses souvenirs du studio de son père, rue de la Gare, sont nombreux. Un mauvais : la sirène du bureau de poste qui empêchait toute conversation et le plus beau : la rencontre de deux pères Gédéon (Doris Lussier et le père de Jacques, Gédéon).
Le petit-fils de Jacques Foucault était aussi au lancement. Sylvain Foucault représente en fait la relève puisqu’il est aussi photographe à ses heures. «J’ai été élevé dans sa chambre noire», souligne-t-il.
Les organisateurs invitent donc la population à venir visiter cette exposition offerte gratuitement grâce à la contribution de la Ville de Victoriaville et la collaboration de Guy Aubert. Leur objectif demeure toujours de valoriser l’histoire et le patrimoine. On peut apprécier l’exposition de 11 h à 17 h les vendredis, samedis et dimanches.