Les Fils du Facteur en tournée à Victoriaville

La musique des Fils du Facteur allie chanson française traditionnelle et pop contemporaine, accordéon et keytar, en faisant fi des tendances. On pourra la découvrir au Carré 150 (Cabaret Guy-Aubert) de Victoriaville le 28 avril prochain.

Le plus récent album du duo formé d’Émilien Colin et Sacha Maffli, «Jusqu’ici ça va», se veut encore plus ambitieux, audacieux et éclectique que ses propositions précédentes. Ce quatrième opus, lancé au printemps dernier, s’aventure en effet dans l’électro, le funk et la bossa-nova. L’amour, la mort, le désir, l’hypocondrie ou les réseaux sociaux… Les Fils du Facteur y abordent avec sincérité des thèmes universels entre mélancolie pessimiste et insouciance légère.

Leur  » chanson française mais suisse « , comme ils se plaisent à le dire, a su trouver un public grandissant en France, en Belgique et au Canada. C’est d’ailleurs sur scène que la véritable magie opère : laissant la part belle à l’improvisation, le groupe prend un indéniable plaisir à faire de chaque soir une expérience unique. Avec leur spectacle multidisciplinaire, les complices à l’énergie et aux mélodies contagieuses ravissent les publics à tout coup.

Les derniers mois ont été des plus chargés pour Les Fils du Facteur qui ont offert des spectacles des deux côtés de l’Atlantique. Après une visite remarquée en novembre, le groupe sera de retour ce printemps et prendra notamment part à une tournée orchestrée par Réseau Centre qui les mènera dans dix villes du Québec, dont Victoriaville. Les Fils du Facteur, maintenant représentés par la boîte montréalaise Rosemarie Records, semblent avoir été adoptés par les Québécois!

« On rigole beaucoup sur scène et on raconte des histoires improvisées. On n’a jamais deux soirs pareils « , note l’un.  » Mais on ne fait pas que rire, on a aussi des chansons qui sont mélancoliques et tristes. Ce qu’on veut, c’est vivre un moment d’émotion. En fait, on cherche toujours une émotion. On veut rire et on veut pleurer « , termine l’autre.