Les élèves de l’école secondaire Monique-Proulx remportent  le concours de la Fondation Monique-Fitz-Back

Une imposante et colorée murale composée uniquement de matériaux récupérés et créée pour la cafétéria de l’école secondaire Monique-Proulx à Warwick a valu au groupe d’arts plastiques une première place au concours Station trippante de la Fondation Monique-Fitz-Back qui s’accompagne d’une bourse de 2000 $ pour l’acquisition de matériel d’artiste ainsi que de cartes cadeaux d’une valeur de 50 $ pour chacun des élèves.

Le concours lancé par la Fondation invite les élèves à réaliser un projet autour de la principale station de tri de leur école afin de l’embellir et de la rendre attrayante. C’est la deuxième participation de l’école à ce concours. « Le jury, assure-t-on du côté de la Fondation, a été impressionné par la qualité exceptionnelle du projet artistique et l’engagement dont les élèves ont fait preuve pour mener à bien une fresque de cette envergure. »

Le projet baptisé « Pa-tri de Monique » regroupe, dans un assemblage harmonieux, la spectaculaire murale, les bacs de tri qu’on a recouvert et même l’ardoise sur laquelle on inscrit les menus de la cafétéria.

Leader en matière de talent, l’enseignante d’arts plastiques Mylène Lévesque a accompagné ses élèves dans le processus de création et de réalisation.  Elle avoue être particulièrement fière de l’engagement de ses élèves à se rendre jusqu’au bout. « Créatifs et minutieux, ils ont travaillé très fort et en collaboration. »

Dans l’équipe, on retrouve Emmy Roberge, Alexia Tardif, Jeanne Roy, Léa Boutin, Abygael Cantin, Ann-Frédérique Lemaire, Novalee Lemire, Magalie Lainesse, Jade Plante, Daphnée St-Pierre, Ariane Turcotte, Oria Baril, Antoine Rheault, Océane Morin, Jade Melançon, Méliane Dion, Noah Yergeau et Sarah-Maude Sylvain auxquels se sont ajoutés Léa Tourigny, Frédéricke Boucher, Amélie Gagnon, Océane Basque, Élie Larue et Maxime Cayer. Les élèves ont pu compter sur l’appréciable soutien de William Champagne, technicien en travaux pratiques, solidaire du projet.

Durant tout le processus, les élèves ont fait preuve de beaucoup de créativité, et tout autant de débrouillardise pour réaliser ce travail d’envergure qui allie couleurs vives et textures multiples avec le réemploi de boîtes de conserve, de contenants de plastique, de tissus, de CD, de ruban de vielles cassettes, d’attaches de pain et même de sacs d’oignons qui font un très beau chapeau à leur Monique suspendue au-dessus du jardin.