Le poète, chanteur et conteur est toujours en demande
Du haut de ses 70 ans, Richard Gamache, ce poète, chanteur, conteur et autres fonctions, continue de partager son art des mots, de la musique et de la parole.
Le résident de Saint-Norbert-d’Arthabaska s’adapte selon les demandes qu’on lui fait. Avec un portfolio rempli autant de chansons, de poèmes que de contes, le palabriste (ou narrateur atypique comme on l’a déjà déclaré) a un agenda bien rempli.
Tout récemment, par exemple, c’est du côté de la bibliothèque Madeleine-Bélanger de Princeville qu’il a performé, proposant un nouveau spectacle composé de trois contes de son cru : Le coureur des bois, Le Colon des Bois-Francs et Le Chercheur d’or de la Bulstrode.
Il sait toujours manier les mots et les jeux de mots et donner un sens à ses propos. Il faut dire qu’il conte et raconte depuis 1994 (et même avant), autant qu’il chante et enchante.
Son inspiration lui vient souvent de la région qu’il habite depuis plusieurs années et qu’il a plaisir à faire découvrir, que ce soit par des contes ou même des menteries. « Je ne suis pas un menteur, mais bien un agrémenteur », se plaît-il à dire. Qu’il s’agisse de son arrivée dans les Bois-Francs, le miracle de la côte Landry ou même du fait qu’il a fait disparaître son village, il raconte lors de différents festivals ou événement son environnement. « Ce n’est que du bonheur, tous les matins », confie-t-il avec gratitude.
Il parvient à s’adresser à tous les publics, du plus jeune au plus vieux, d’ici et d’ailleurs, toujours ravis d’écouter ses histoires. « Je conte ce que je sais », résume-t-il simplement. Tout cela fait en sorte qu’il a écrit au fil du temps une quinzaine de contes, plus ou moins longs, qu’il partage avec joie, sans compter de multiples chansons et poèmes. « Le but est de simplement amener les gens ailleurs, pour susciter des images », ajoute-t-il.
Ses talents sont proposés un peu partout, en chansons, en contes ou en poésie. « C’est selon la demande », fait-il savoir. « On parle, quelqu’un écoute. Il peut aimer ou non, mais ne peut être indifférent », souligne-t-il.
L’écriture demeure toujours importante pour lui et il partage cette passion de plus en plus. À ce titre d’ailleurs, il offrira bientôt un atelier d’écriture, encore une fois à la bibliothèque de Princeville.
S’il habite toujours Saint-Norbert-d’Arthabaska, il a toutefois vendu la maison et le terrain qui abritait auparavant la Gamacherie (lieu culturel pendant plusieurs années sous son égide). Relocalisé dans une maison plus petite, mais toujours dans son patelin, il y a aménagé un studio et a retrouvé plusieurs « vieilles et belles » chansons qu’il voudrait peut-être ressortir. Bref, il est ouvert aux projets et propositions artistiques de tous genres. Et quand on lui demande ce qui s’en vient pour lui, il répond tout simplement, mais avec tellement de justesse : « L’avenir… ».