L’Atoll prépare une nouvelle programmation
Si les activités sont au ralenti depuis quelques mois à l’Atoll (arts actuels) de Victoriaville, elles reprendront bientôt. Une série d’expositions ont été programmées et l’espace reprendra donc vie en décembre.
Le vice-président de l’organisme, Olivier Courtois, a expliqué que la situation avait été difficile au cours de la dernière année, ce qui a fait en sorte que seulement quelques activités ont été proposées au 17, rue des Forges. La semaine dernière par exemple, quatre performances se sont tenues dans le cadre du RIAP (Rencontre internationale d’art performance), ce qui a permis d’accueillir des artistes taïwanais.
Autrement, les activités et expositions ont été rares. Il faut dire que l’organisme était en attente de subvention pour un projet de rénovation permettant de mettre à niveau le bâtiment qui en a bien besoin. «Mais dans ce dossier, il faut repartir la machine parce que l’Atoll a perdu la bourse de fonctionnement provenant du CALQ», a souligné Olivier en entrevue.
Et l’absence de cette aide financière met en pause le projet de rénovation. Le Conseil des arts et des lettres du Québec a cessé le financement de l’organisme, comme l’explique le vice-président, après une évaluation de deux ans. «Puisqu’on a fait une pause des expos pour les rénovations, il y a eu moins d’artistes et d’activités», ajoute-t-il. L’organisme se retrouve donc dans un cercle vicieux.
Cela a entraîné, il y a quelques mois, le départ du directeur général Jocelyn Fiset (après six ans à ce poste). «Il nous avait déjà manifesté son désir de quitter. Il a travaillé fort sur le projet de rénovation», précise Olivier.
Depuis son départ, c’est le président du conseil d’administration, Martin Savoie, qui avait pris la relève. Il a dû, pour cela, délaisser sa fonction pour assurer l’intérim à la direction générale. Son intérim se termine la semaine prochaine et le poste de directeur général (20 heures semaine) est ouvert.
«Nous recevons toujours l’appui financier de la Ville de Victoriaville», mentionne Olivier. C’est donc le CA qui fait davantage de bénévolat pour maintenir l’organisme et préparer une programmation.
En présentant des expositions (une première en décembre et quatre après Noël), l’Atoll pourra tenter de regagner le giron du CALQ et améliorer sa situation. «Nous avions fait un travail de restructuration avec Gilles Prince. Ce que nous voulions faire en un an va probablement se faire en deux, termine Olivier.