L’art naïf d’Elizabeth Mercier au Café Lewis

Pour les mois d’août et de septembre, Elizabeth Mercier a installé une douzaine de ses œuvres d’art naïf au Café Lewis de Victoriaville. Une belle façon pour la jeune artiste de poursuivre sa lancée.

Il y a quelques semaines, elle a présenté son travail du côté de la Galerie G de Br de Danville en compagnie d’autres artistes. Elle explique que cette exposition a été un réel succès pour elle et revient en force, au Café Lewis, avec une proposition solo. « Je reste dans l’action », a-t-elle annoncé lors de l’accrochage.

Elle a voulu, pour cette exposition, proposer du nouveau matériel (sauf deux œuvres qu’elle avait présentées à son précédent événement). Cela lui a mis une certaine pression de création qu’elle a tout de même bien appréciée. « J’ai utilisé la même recette que pour l’autre exposition. J’ai eu un gros rush de création d’une à deux semaines avec l’adrénaline de dernière minute », confie-t-elle en souriant.

En résulte une série de peintures représentant des chats (elle en a trois à la maison qui lui servent de modèles) et une autre qui ont été réalisées à partir de photos de famille ou d’amis. Les personnages ne portent aucun trait permettant à tous de s’y identifier et créent ainsi un brin de nostalgie.

Elizabeth est très heureuse de ces opportunités d’expositions qui l’ont, en quelque sorte, forcée à se remettre à la peinture. Maintenant dans une lancée, elle poursuit son exploration artistique, n’ayant pas encore trouvé tout à fait ce qu’elle désire faire. Elle sait tout de même qu’elle adore les couleurs et souhaite que celles-ci attirent le regard du spectateur et lui fassent du bien. Et ses peintures, bien que naïves, ont toutes une signification.

Elizabeth est très reconnaissante aux propriétaires du Café Lewis qui lui ont demandé d’exposer dans ce lieu qu’elle apprécie particulièrement. « Ça m’a donné un « boost » de préparer cette exposition », ajoute-t-elle. Et même si elle n’a pas beaucoup de temps pour peindre puisqu’elle a deux emplois, elle a tout de même trouvé des heures ici et là pour parvenir au résultat proposé.

Elizabeth Mercier, bien que Victoriavilloise d’origine, redécouvre sa municipalité qu’elle avait quittée quelques années. Elle explique que la ville est très vivante culturellement. « J’ai envie de m’impliquer davantage », ajoute-t-elle.

En effet, elle réalise que de beaux projets culturels et artistiques se développent et elle souhaite y contribuer. Elle apprécie particulièrement le fait qu’elle peut beaucoup apprendre dans sa pratique en côtoyant cette communauté artistique où tous sont là pour aider les autres, sans compétition. « C’est le fun d’être artiste en région pour ça », fait-elle savoir.

Elizabeth poursuit donc son cheminement et reste dans l’action afin de provoquer les choses et continuer à créer.