« La rébellion » : l’inattendu 4e tome de Perversion
Nicole Gauthier vient de lancer un 4e tome de sa série Perversion. Intitulé « La rébellion », il s’agit d’un livre inattendu qu’elle n’avait pas, initialement, prévu écrire.
En entretien, l’auteure de Victoriaville a expliqué que certains de ses lecteurs lui avaient demandé d’écrire un autre tome afin de répondre à certaines questions et même régler quelques comptes. « Ils me disaient que ça ne pouvait pas finir comme ça », a-t-elle lancé avec son habituel sourire. Ainsi, elle s’est interrogée à savoir ce qu’elle pourrait bien raconter dans un ultime livre de cette série noire, destinée à un public averti. « Tout s’est rapidement placé dans ma tête et l’écriture a pris seulement quelques mois », ajoute-t-elle. Nicole était heureuse de retrouver ses personnages, comme de vieux amis, et n’a pas hésité à laisser de côté un autre projet de livre à moitié terminé.
Donc, après « Obsession », « La face cachée », « La rédemption », voilà qu’arrive « La rébellion », de cette série Perversion. La couverture est déjà annonciatrice d’une certaine noirceur à laquelle elle a habitué les lecteurs depuis le premier tome. Des sujets intenses, difficiles, sont abordés, le tout en thriller qu’il est impossible d’interrompre. « C’est mon coup de cœur de la série et celui de plusieurs lecteurs aussi », fait-elle savoir. Avant d’en entreprendre l’écriture, elle a pris la peine de relire les trois premiers livres et s’est donné comme défi de répondre aux questions des lecteurs et même de faire des petits clins d’œil à des situations des autres tomes. « C’est la première fois que ça coule comme ça. J’étais à l’aise avec les personnages et avec mon écriture aussi », confie-t-elle.
Il faut dire qu’elle écrit depuis 2011, tous les jours, autant que possible, mélangeant cette passion avec un emploi à temps plein qui lui permet de vivre deux vies bien distinctes. En effet, de plus en plus connue et reconnue, notamment pour cette série, Nicole passe rapidement de la peau de l’écrivaine à celle de la responsable des retours dans un grand magasin. On lui demande même parfois de la prendre en photo, ce qui l’a fait bien rire.
Ses livres étant publiés par les Éditions de l’Apothéose (à compte d’auteur avec une chaîne de distribution), elle se retrouve à gérer en plus une petite PME, envoyant elle-même une partie des livres commandés par des gens qui souhaitent une dédicace. « J’avance et j’apprends plein de choses », fait-elle remarquer.
Quant à « La rébellion », Nicole indique qu’il faut avoir lu les trois premiers livres afin de bien se retrouver dans l’histoire, et ce, même si elle en offre un résumé au début du quatrième. Les lecteurs seront ainsi heureux de retrouver Laury dans des « directions inattendues où de grandes surprises nous attendent au détour… », promet-elle en quatrième de couverture.
Elle prévoit une séance de dédicace à Victoriaville le 29 avril, entre 10 h et 15 h, au Café Méridien du secteur Arthabaska. Ce sera l’occasion pour les lecteurs de venir la rencontrer et discuter avec elle des différents personnages, ce qu’elle apprécie toujours énormément. Dimanche (16 avril), elle participera au Salon du livre de Québec ainsi qu’au Salon littéraire de Drummondville le dimanche suivant (23 avril). Quant au livre, ainsi que les trois autres de la série Perversion, ils sont disponibles en librairie (version papier) de même que sur Amazon (version numérique).
Outre cette publication, Nicole a plusieurs projets littéraires. Elle va reprendre l’écriture du livre interrompu qui raconte l’histoire de Marion et qui porte sur les différentes violences faites aux femmes. « C’est un roman contemporain sans trop de maniaques », annonce-t-elle. D’ailleurs, elle avait tellement hâte de présenter ce nouveau personnage qu’elle lui fait faire une incursion dans le Perversion 4. Elle est aussi à compléter un 4e « Montées de Lait », petit livre plus léger où elle parle de choses qui l’exaspèrent.
« À chaque projet, ça grandit et les livres se vendent bien », apprécie-t-elle. Cela lui permet de financer l’édition et de participer à des événements littéraires avec les profits. Cela lui enlève ce fardeau financier que vivent les écrivains à compte d’auteur. « J’ai aussi une belle équipe autour de moi », dit-elle encore. Des lecteurs qui la ramènent à l’ordre lorsqu’elle s’étend dans certaines scènes, son conjoint qui l’aide dans le marketing et plusieurs spécialistes de différents domaines (enquêteurs, pompiers) qui viennent l’appuyer dans ses recherches souvent assez particulières.