La foire victorienne… un jour plus tard

VICTORIAVILLE. N’eût été du déplacement de la foire victorienne familiale qui a été remise du dimanche au lundi, les 15es Fêtes victoriennes auraient été un grand succès.

Le déplacement de l’activité, qui se tient sur la rue Laurier et qui permet aux visiteurs d’apprécier du théâtre, de la musique et plein d’autres activités, n’a pas attiré autant de visiteurs que prévu, ayant été reportée d’une journée en raison de la température incertaine prévue le 31 août.

En tout, entre 750 et 800 personnes seulement sont venues participer à cet après-midi victorien. «Les gens ont manqué un excellent spectacle. C’est une super édition en ce qui a trait à la qualité des prestations», a souligné le président des Fêtes victoriennes, Paul Groleau.

Ce dernier a expliqué que la bonne décision avait été prise puisqu’on annonçait de la pluie pour le dimanche (qui n’est finalement pas arrivée). «Lorsqu’il a fallu décider, le dimanche, il pleuvait des cordes», note-t-il.

Bien entendu, ce manque d’achalandage à la foire, qui selon M. Groleau constitue 80% des recettes des fêtes (dont le thème était ironiquement cette année «Faire la piastre»), aura des répercussions négatives sur le bilan financier. «Nous avons fait le choix de profiter du décor enchanteur de la rue Laurier», ajoute-t-il avec philosophie.

C’est la première fois de l’histoire des Fêtes victoriennes que le rendez-vous de la rue Laurier est déplacé, avec les conséquences qui s’y rattachent. Il y a quelques années, alors que le dimanche était orageux, les organisateurs avaient tout déplacé au cégep de Victoriaville. Cette fois, le plan B était tout simplement de remettre le tout au lendemain.

Mais pour le reste des activités du week-end, le président est très heureux des résultats et de l’achalandage qui font en sorte que les 15es Fêtes victoriennes auront attiré environ 3800 personnes au total.

«Nous avons livré un excellent produit, qui rappelle les origines des gens d’ici de façon sympathique», a mentionné M. Groleau en soulignant qu’il était vraiment dommage que les gens de l’endroit ne s’approprient pas les fêtes et que la majorité des visiteurs viennent de l’extérieur.

«Nous avons réussi à organiser une équipe permanente et avons des milliers d’heures de bénévolat. Maintenant, il faut que la fête devienne celle des Victoriavillois», souhaite-t-il.

Des activités appréciées

Tout de même, ceux qui ont participé à ces Fêtes victoriennes ont eu droit à de multiples activités, dont trois soirées de danses aux styles différents (country, trad et bal). D’ailleurs, ces trois soirées auraient été les rendez-vous les plus populaires de la fin de semaine selon la coordonnatrice, Marie-Chantal Fortin.

Même chose pour la parade du samedi qui attire encore les gens au centre-ville de Victoriaville.

Le lundi, les animations théâtrales reflétaient les nombreuses heures mises pour leur réussite, tout comme les spectacles musicaux, les kiosques et l’animation de rue. Tout cela avec comme décor, les maisons victoriennes et les gens costumés d’époque qui déambulaient dans la rue.

Le président Groleau a expliqué que comme chaque année, l’équipe fera un retour sur l’ensemble de l’activité et verra s’il y a des changements à apporter. Ce dernier s’est dit fier de l’équipe en place, des bénévoles et surtout, a-t-il tenu à rappeler, de la qualité de ce qui a été présenté tout au long du week-end.