La belle tournée s’arrête à Val-des-Sources

La série La belle tournée est de retour pour une deuxième saison et fait une halte à Val-des-Sources et ses environs afin de mettre en valeur l’Estrie, ses paysages et ses artisans. L’animateur de la série Guy Jodoin, lui-même estrien, est fier de pouvoir découvrir sa propre région.   

« C’est grand l’Estrie et Val-des-Sources, c’est un coin que je connais moins, mais j’ai tellement entendu parler d’Asbestos, maintenant Val-des-Sources. Pouvoir voir la mine, c’est fabuleux! C’est un lieu  hallucinant », lance-t-il. L’épisode tourné cette semaine sera diffusé le 4 juillet et mettra en scène un spectacle musical tourné à même l’ancienne mine Jeffrey, directement sur le gisement d’amiante, avec le cratère et ses eaux turquoises en arrière-plan.

Richard Séguin, Étienne Coppée, Édith Butler, Jean-Philippe Dion et Boogat donneront leurs couleurs à la production. Un diaporama rempli d’anecdotes permettra de mieux les découvrir. Boogat, qui habite à Eastman, offrira une performance au bord du lac d’Argent. Ce sera aussi l’occasion de mettre en scène des artisans de la région.

« On a rencontré Véronique Fontaine qui a une ferme piscicole à East Hereford. On a parlé aussi à ses enfants qui vont peut-être reprendre la ferme. J’ai aussi rencontré Christian Vachon qui vient de Magog (…) qui s’est  trouvé dans la course à pied. Il a fait le tour du lac Memphrémagog pour partir une fondation pour aider les enfants dans différentes écoles », raconte Guy Jodoin.

Anecdotes de tournage

Tourner à Val-des-Sources laisse dans la mémoire de l’équipe des images indélébiles. Guy Jodoin retient un instant où il s’est retrouvé étendu en tête à tête dans un champ avec Edith Butler, un moment à la fois inattendu et inoubliable. Les techniciens sur les lieux du tournage, pour leur part, confient avoir eu une bonne frousse alors que l’un de leurs drones s’est fait attaquer par des oiseaux de proie au-dessus de la mine.

À la rencontre des humains

Avant tout chose, ce que retient Guy Jodoin de sa participation à La belle tournée est la multitude de rencontres à dimensions humaines qu’il peut vivre partout à travers la province. Entre ses échanges avec des communautés autochtones, ses rires spontanés avec les passants à Rouyn Noranda, la possibilité de tisser liens avec des membres de la communauté haïtienne de Montréal, il constate : « Je suis content de rencontrer des gens. Et  c’est une chance de pouvoir le faire ».

La Tribune