Jean-Pierre Piché présente son premier roman

Le Victoriavillois Jean-Pierre Piché présente la version française de son premier roman qui s’intitule : « Le sang de la liberté – Une mission en terre maya ».

Initialement, en 2022, le livre a été publié à compte d’auteur en anglais sous le titre « Blood of Freedom ». Il a même remporté le titre de « Most Moving Book 2022 Award », octroyé par The Moving Word. Au début de 2023, M. Piché a lui-même fait la traduction de son livre en français et le propose depuis au public.

Il s’agit de l’histoire de Paul qui, voulant donner un nouveau sens à sa vie, quitte sa Gaspésie pour aller aider dans une mission du Guatemala. Les événements se déroulent à la fin des années 1970, alors que des tensions politiques s’exacerbent.

L’auteur y présente autant les combats reliés à cette situation délicate, que les traditions précolombiennes.

Jean-Pierre Piché a grandi à Victoriaville, mais habité Montréal plusieurs années, œuvrant dans le domaine du cinéma. Il est revenu s’installer à Victoriaville en 1990 et a alors entrepris l’écriture du livre qu’il propose aujourd’hui.

Il faut dire qu’il l’a écrit à temps perdu, poursuivant sa carrière à titre de scénariste, monteur, réalisateur et producteur. Il a également dû, pour ce roman qui initialement aurait dû être un film, faire beaucoup de recherches, au Québec, mais également au Guatemala où il est allé à la fin des années 80, grâce à une bourse du Conseil des arts du Canada. Il a ainsi eu l’occasion de visiter des villages, de rencontrer des missionnaires laïques afin de bien saisir la situation qu’il souhaitait décrire dans son livre. « Je me suis mis dans la peau de Paul (le personnage principal de l’histoire) », a-t-il ajouté. Et puis, petit à petit, l’histoire inventée, qui s’inspire de faits réels, a germé.

Plusieurs pourraient se demander pourquoi le francophone a choisi d’écrire la première version de son roman en anglais. Il explique que le monde du cinéma fonctionne beaucoup en langue anglaise. M. Piché a également de l’expérience à titre de traducteur, ce qui lui a permis de peaufiner son anglais. Finalement, il confie avoir opté pour la langue de Shakespeare afin de se donner un certain recul par rapport à l’histoire présentée. 

Il apprécie beaucoup l’écriture qui lui apporte, maintenant qu’il est retraité du cinéma, une liberté complète. Il ne se met pas de pression, ce qui explique le nombre d’années nécessaires à sa première publication. L’expérience positive fait en sorte qu’il songe peut-être à écrire une suite à ce roman, ayant déjà en tête quelques scénarios possibles et des retours de certains personnages. Il a également des projets d’écriture d’un recueil d’histoires courtes de fiction ou encore d’écrire les aventures qu’il a vécues lors d’un voyage en Inde pour un de ses films. « J’y vais à mon rythme », ajoute-t-il.

On peut se procurer le livre, en version papier, chez Buropro de même qu’à la Feuille Enchantée de Victoriaville ou par Amazon ou Kobo.