HangArt : une nouvelle galerie d’art à Victoriaville

Le 15 septembre s’ouvrira officiellement, dans l’ancienne usine d’embouteillage de Coca-Cola à Victoriaville, le HangArt.

C’est Frank Tibo (François Thibeau) qui se lance dans cette aventure artistique dans laquelle il a mis toutes ses énergies depuis les derniers mois. Il a ainsi aménagé dans un grand local, sur le côté du bâtiment, cette galerie d’art qui aura bien d’autres fonctions.

Il s’agit en fait de la première franchise de cette galerie qui a pignon sur rue à Montréal, Québec, Toronto et Vancouver. Les propriétaires ont eu confiance en Frank pour cette première aventure de franchise. « J’ai visité le HangArt à Montréal pour m’inspirer », confie-t-il. C’est alors qu’on lui a proposé d’ouvrir sous la bannière et de bénéficier de l’expertise et du support de l’équipe et d’avoir accès à un inventaire d’artistes. « J’ai ma saveur et ma couleur ici », dit-il encore.

Sur place, pour le moment, Frank propose des œuvres de plusieurs artistes de la région, dont les siennes, lui qui s’est lancé dans la peinture au début de la pandémie, mais qui a l’âme d’un artiste depuis toujours. Outre son travail, on peut y voir les œuvres d’Étienne Hébert (à l’intérieur de la galerie, mais aussi à l’extérieur sur un conteneur), Mathieu Deauphinais, Mélissa Lacasse, Stéphanie Pépin, Martin Laliberté, le collectif Vicwood, etc. 

L’art urbain, inspiré du pop art, et l’abstrait y sont mis en valeur, autant sur des toiles que sur différents objets. « La galerie va se remplir d’œuvres d’artistes locaux et internationaux », espère-t-il. Marco Faucher y présente aussi des toiles, mais agit également à titre de directeur artistique. « Mais il va y avoir toutes sortes de styles », ajoute-t-il. Les intéressés à y exposer, d’ailleurs, sont invités à lui faire parvenir un portfolio. 

Dans ce lieu d’exposition, Frank a voulu réunir plusieurs de ses passions. Outre la peinture, on peut y voir des instruments de musique et même une voiture de sport et un quatre roues. Bref, un univers qui lui ressemble.

« Le but, c’est que les gens entrent ici. Tant mieux s’ils trouvent une œuvre. Sinon, ça peut avoir allumé quelque chose en eux, une passion ou une idée. C’est un endroit qui sera multifonctionnel », annonce-t-il.

Des ateliers, notamment d’art urbain, y seront proposés, de même que des conférences. Des événements pourraient aussi y être organisés, des soupers par exemple, dans un décor tout à fait inspirant. « Le but de la galerie est de démocratiser l’art », résume-t-il. Des œuvres entre 250 et 5000 $ y seront proposées, dans un lieu tout à fait sympathique qu’il faut découvrir. 

D’ailleurs, une première activité est prévue le 17 septembre. Il s’agira d’un rassemblement d’automobiles, le « Cars and Art ». « Il y aura des passionnés d’autos. Cela permettra d’amener des gens à se regrouper dans le quartier, à photographier les voitures avec les conteneurs, à participer à différentes activités », fait-il savoir. 

Frank partage sa vie entre Victoriaville et la Floride et c’est d’ailleurs dans cet état américain qu’il a puisé son inspiration pour son projet de galerie. Il s’agit donc pour Victoriaville d’un bel ajout que l’arrivée de cette galerie d’art dans l’ouest de la municipalité. Et pour Frank Tibo, il réalise, avec ce nouveau projet, un rêve qui réunit toutes ses passions. En plus, ce ne sont pas les idées ni l’énergie qui manquent au galeriste. 

Les gens peuvent découvrir l’endroit le jeudi, vendredi (11 h à 21 h) et samedi (11 h à 17 h), pour le moment, au 925, rue Notre-Dame Ouest.