Granby : une expérience enrichissante pour Émie Champagne
CHANSON. La Victoriavilloise Émie Champagne n’est pas parvenue à se rendre en finale du Festival international de la chanson de Granby. Toutefois, l’expérience aura été enrichissante pour elle et Émie ne dit pas qu’elle ne retentera pas sa chance dans quelques années.
Une fois la poussière retombée sur ce concours de haut calibre, Émie admet que Granby est davantage axé sur l’originalité du numéro présenté. «Il aurait fallu que je prépare un numéro un peu comme j’avais fait avec Cégep en spectacle», a-t-elle déterminé.
Mais elle avait déjà dit, avant sa prestation du 18 août, qu’elle ne croyait pas avoir beaucoup de chances de l’emporter puisque les auteurs-compositeurs et interprètes étaient en plus grand nombre au concours. «Alors si j’y retourne, ce sera comme auteure-compositeure et interprète», affirme-t-elle.
Émie Champagne n’est donc pas déçue de son résultat et a bien apprécié toutes les formations dont elle a bénéficié à titre de demi-finaliste. «Ça m’a appris que si je veux me démarquer il va falloir que je travaille plus fort», fait-elle remarquer.
Il faut dire que depuis deux ans, les succès s’accumulent sur le CV de la Victoriavilloise. Après Cégep en spectacle, elle a participé à La Voix puis s’est rendue en finale de Ma première Place des arts. «J’ai continué avec la même recette, mais je vais devoir la changer et présenter mes propres chansons», croit-elle.
Émie n’est pas tu tout découragée par ce dernier résultat et poursuit son cheminement artistique. «Je suis allée chercher des outils pour me diriger dans ma carrière, pour aller plus loin. Je sais maintenant pas où commencer», souligne la jeune artiste.
Maintenant que le concours est terminé, Émie se prépare à la rentrée universitaire. En effet elle fréquentera l’UQTR à temps plein dans quelques jours, étudiant dans le programme loisir, culture et tourisme. Aussi, elle attend des nouvelles des auditions de la comédie musicale Footloose. «J’ai fait celles de Mary Poppin l’année dernière, j’ai pris de l’expérience et sais maintenant à quoi m’attendre», note-t-elle.
Si elle déménage à Trois-Rivières pour les études, elle sera souvent à Victoriaville où demeure encore sa famille et où elle garde son emploi. «Je vais continuer à chanter et à me préparer du matériel et faire mon plan pour Granby. Si j’y retourne, ce sera pour gagner», affirme-t-elle.