Elle célèbre son 84e anniversaire avec un troisième livre

Mère de famille, enseignante, ancienne mairesse de la Ville de Plessisville (1985-1993) et propriétaire du Gîte à Plessisville pendant près de 20 ans, Madeleine Gosselin célèbre son 84e anniversaire de naissance avec la parution de son troisième livre, elle qui s’est lancée dans l’écriture au tout début de la pandémie en mars 2020.

Après avoir écrit son premier volume « Des racines aux fleurs », qui raconte en quelque sorte le vécu de notre région à travers sa lignée, elle a récidivé par la suite avec « La fantastique histoire de Philomène », qui parle de l’enlèvement d’une jeune fille par un Indien. Elle nous revient cette fois avec « Le triste destin de Luïs » qui explique le parcours d’un jeune immigrant qui s’est retrouvé à la crèche pour finalement aboutir, lorsqu’il fut en âge de travailler, dans une ferme de la région.

« La fantastique histoire de Philomène » tout comme « Le triste destin de Luïs », sont les deux premiers livres de sa collection « Aurélia et Léon ». « Chacune de ces histoires s’inspire de la région des Bois-Francs et des gens qui y vivent, et surtout des jeunes qui ont vécu des événements qui sortent de l’ordinaire », souligne l’autrice lorsque nous lui avons parlé au téléphone.

Elle est même en préparation d’un troisième tome qui racontera cette fois l’histoire de Marie-Claire qui, malade, a vécu les neuf dernières années de sa vie à l’hôpital du Sacré-Cœur de Plessisville (Maison Cormier) et qui a fondé un groupe de prières pour les personnes hospitalisées à vie avant de décéder à l’âge de 23 ans (1916-1939). Des démarches auraient, semble-t-il, été effectuées pour qu’elle soit canonisée, nous explique d’ailleurs Mme Gosselin. Son épitaphe se retrouve dans le cimetière de Plessisville. Elle invite d’ailleurs les gens qui auraient des renseignements sur cette Marie-Claire de communiquer avec elle.

Elle nous indique également que son plus récent livre d’une trentaine de pages a aussi été écrit en formule préparatoire pour le théâtre pour qu’il puisse être joué devant les élèves du primaire et même du secondaire, un souhait qu’elle espère voir être exaucé. Le prochain volume sera écrit de la même manière.

Mme Gosselin demeure depuis quelques années à la résidence pour personnes âgées la Villa Saint-Georges à Victoriaville. Son troisième livre, tout comme les deux précédents, sera disponible à la bibliothèque Linette-Jutras-Laperle à Plessisville.