D’un poisson d’avril nait une romance
L’écrivaine victoriavilloise Myriam Plante ne se serait jamais vu écrire une histoire romantique. C’est pourtant ce qu’elle a fait avec sa plus récente publication qui s’intitule tout simplement « Romance à Victoriaville ».
En entretien, Myriam explique que l’année dernière, elle avait fait, sur ses réseaux sociaux, une blague liée au 1er avril. Elle annonçait alors qu’elle avait écrit une romance (un genre qui ne l’attire pas du tout comme elle le confie) et qu’on pouvait la précommander en cliquant sur un faux bouton sur son site. « J’avais même préparé une page couverture avec un titre et un résumé », se souvient-elle.
Son poisson d’avril a suscité plusieurs commentaires, si bien qu’elle a décidé, pour le récent 1er avril, de refaire la même blague, mais avec un vrai livre cette fois. C’est ainsi qu’est née « Romance à Victoriaville ». Myriam décrit cette nouvelle publication comme étant une romance humoristique saupoudrée d’un peu de mystère et de fantastique pour être fidèle à elle-même.
Son écriture lui a permis de sortir de sa zone de confort et d’aborder un nouveau style même s’il s’agit probablement du premier et du dernier qu’elle écrira dans ce genre. Il n’en demeure pas moins qu’elle est parvenue à écrire 86 pages avec une blague. Elle mentionne avoir campé l’action du côté de Victoriaville, ce qui facilite la présentation (et diminue grandement la recherche) des lieux où les deux personnages de l’histoire se rencontrent.
« Romance à Victoriaville » raconte l’histoire de Dan, un célibataire endurci qui prend sa carrière très au sérieux. Quand il n’est pas en train de faire des heures supplémentaires au garage où il travaille ou encore d’aider sa sœur qui a du mal à trouver des employés fiables pour son restaurant, son seul passe-temps est d’aller courir autour du réservoir Beaudet.
Un beau dimanche de printemps, alors qu’il fait son jogging en profitant de la température agréable, il fait par hasard la rencontre d’Érica, une photographe passionnée par les oiseaux. Celle-ci vient d’arriver à Victoriaville. Une belle complicité se développe rapidement entre Dan et la charmante photographe, complicité qui est toutefois mise à l’épreuve quand le garagiste lui fait comprendre qu’il n’a aucune intention de s’engager dans une relation sérieuse.
Mais que fera-t-il quand il découvrira le lourd secret que cache Érica? »
Ce petit livre, qui vient s’ajouter à la quinzaine de publications (à compte d’auteur) de Myriam, a connu un bel accueil à l’événement littéraire de Drummondville tenu il y a quelques jours. Si bien qu’elle le propose du côté de Buropro à Victoriaville de même que sur son site Internet (Myriamplante.com).
Un autre livre à venir
Dans le même souffle, Myriam annonce qu’après presque 20 ans d’écriture, son livre dont vous êtes le héros, intitulé « Sechora : les Disciplines de Nacci », devrait être disponible d’ici la fin de 2025. « Je suis à le réviser et à faire quelques modifications », indique-t-elle. L’écrivaine souhaite en effet s’assurer que tout concorde dans ce livre qui pourrait compter deux ou trois tomes.
Il faut dire qu’il présente quatre personnages en 24 chapitres, ce qui représente un nombre élevé de pages à la fin. Ce récit fantastique, qui inclut magie, démons et épées dans des mondes inventés sera, pour Myriam, l’œuvre de sa carrière littéraire. Elle entend bien, pour son lancement, organiser un événement, question de lui donner l’importance méritée. Myriam Plante, qui n’écrit pas à temps plein, continue d’avoir plusieurs idées de livres qu’elle désire encore publier.