Des choristes passionnés au sein du chœur Daveluy
Qu’il s’agisse de leur premier ou de leur énième prestation avec le chœur Daveluy, les choristes partagent tous la même passion. Celle de chanter.
Certains des membres du chœur Daveluy qui présentaient «En pièces jointes» n’en étaient pas à leur première expérience. Ce qui n’était pas le cas pour tous.
Parmi les choristes qui remerciaient la foule d’être venue au Carré 150 se trouvait Catherine Beauchesne qui poussait un grand soupir de soulagement. Elle venait tout juste de terminer son premier spectacle au sein du chœur Daveluy. «J’étais très nerveuse pendant la première partie, mais ça a mieux été pour la seconde. Je me suis plus amusée», dit-elle.
De nature timide et ayant toujours aimé chanter, c’est l’amour de la chanson qui l’a poussée à joindre le chœur Daveluy. Audrey Garneau-Angers, elle, n’en était pas à sa première expérience avec le chœur Daveluy et elle a toujours eu cette passion de chanter avec les autres choristes. «On a chacun nos forces, mais c’est ensemble qu’on vaut plus», a expliqué celle qui s’est jointe au groupe il y a sept ans et qui est aussi assistante-chef de chœur.
Ça prend de la pratique
Selon la chef de chœur Suzanne Lainesse, il ne suffit pas que d’aimer chanter pour devenir choriste. «Une bonne choriste doit savoir chanter juste, être autonome dans son apprentissage et aimer être en groupe», a-t-elle énuméré.
Il lui est d’ailleurs arrivé plus d’une fois de refuser des personnes qui se sont présentées devant elle lors des auditions afin de joindre le chœur Daveluy, en raison de leur incapacité à garder cette justesse recherchée.
Si Audrey chante avec différentes chorales depuis qu’elle a 7 ans et qu’elle a eu plusieurs conseils des chefs de choeur qui ont croisé sa route, Catherine, elle, a suivi des cours de chant. «Je pense que je suis bonne, mais il me reste encore de l’apprentissage à faire», a-t-elle fait part.
Afin de présenter la vingtaine de morceaux qui composaient «En pièces jointes», les choristes se sont rencontrés à raison d’une fois par semaine, pendant les 14 derniers mois, pour des pratiques d’environ une heure.
Sans compter qu’ils devaient aussi continuer de s’entraîner une fois à la maison. Chacun trouvait sa propre façon de se préparer. Audrey s’exerçait à la maison, mais pour Catherine, c’est dans sa voiture en allant porter sa fille à la garderie et en se rendant à son travail qu’elle se pratiquait tous les jours.