«C’est une façon d’exprimer des émotions» – Pascale Bellefeuille
Quelques minutes avant de monter sur la scène du Carré 150, les 400 danseurs de Kdanse s’étiraient et répétaient leurs chorégraphies. Malgré le stress qui les habitait, tous avaient le sourire aux lèvres en vue de la présentation du spectacle 1,2,3… Action!
Pour ces danseurs, leur art est une façon de s’exprimer, et ce, peu importe l’âge. Le www.lanouvelle.net s’est entretenu avec trois jeunes danseurs, quelques minutes avant le spectacle.
Il y avait Antoine Collins, 14 ans, qui danse depuis qu’il a 8 ans. Pascale Bellefeuille, 14 ans, a commencé cet art alors qu’elle n’avait que 3 ans.
Emmy Desrochers, 13 ans, a commencé à danser alors qu’elle avait 5 ans.
«Ça nous permet de livrer nos émotions. Par exemple, si on est fâché, on peut exprimer notre colère grâce à la danse», a laissé entendre Emmy. L’adolescente semblait être la plus nerveuse des trois, quelques minutes avant de monter sur scène.
«On est tous un peu fébriles, mais cette adrénaline peut nous aider à réaliser des performances extraordinaires», a dit Pascale. Antoine, lui, était d’un calme olympien. «J’ai animé le spectacle l’an passé et c’était encore plus stressant qu’aujourd’hui, a-t-il assuré. Le plus important, c’est d’avoir du fun sur scène.»
Mais qu’arrive-t-il s’ils oublient une partie de leur chorégraphie? «L’important c’est de ne pas le laisser paraître dans notre visage, a mentionné le garçon. Le public ne connaît pas nos chorégraphies alors il ne s’en rendra pas compte.»
«J’ai déjà vu une fille improviser et ça a donné un très beau show», a renchéri Pascale. «Ce n’est pas une compétition et ce n’est pas si grave que ça si on oublie», a complété Emmy.
À une époque où l’intimidation est très répandue, la copropriétaire de Kdanse, Joanie Vaillancourt, est plus que ravi des bienfaits de la danse sur ces jeunes. «Ça développe leur confiance en soi et c’est très valorisant pour eux de faire des spectacles», a-t-elle noté.
Une véritable passion
Difficile de savoir si ces jeunes danseurs seront les prochains Québécois à s’illustrer dans cet art comme Edith Collin-Marcoux, Chad E Concepcion ou encore Ricky Saint-Jusna. Comme eux, Antoine, Pascale et Emmy ont toujours eu cette passion pour la danse et ils n’ont pas l’intention d’y mettre un frein. «C’est quelque chose que tu dois ressentir en dedans de toi», a souligné Emmy.
Lorsque le www.lanouvelle.net a questionné Antoine et Pascale à ce propos, ils ont acquiescé sans hésitation. «J’ai toujours aimé faire du sport et danser», a allégué le garçon.
Salle comble deux fois
Il y avait deux représentations durant la journée, l’une à 13 h avec 200 danseurs et une autre à 18 h, avec un autre groupe de 200 danseurs. Les deux spectacles ont fait salle comble, attirant plus de 1700 personnes.
L’un des moments forts du spectacle a été les prestations de la Troupe des amis d’Elliot et des Petits pieds de Samy, une troupe de danseurs dans laquelle se trouvaient des personnes ayant un handicap physique ou intellectuel.