Carole Denis présente ses deux nouveaux livres
L’autrice Carole Denis a récemment procédé au lancement de deux livres à la Ferme Bélichel inc., située à Sainte-Sophie-d’Halifax. Panique dans l’érablière et Les histoires que je me raconte : guide pratique pour me foutre la paix ont pour objectif de déconstruire le discours intérieur de manière ludique, autant pour les enfants que pour les adultes.
Carole Denis est une autrice originaire de Saint-Hyacinthe et elle est coach certifiée en programmation neurolinguistique. Entre autres, elle se déplace dans les écoles pour aborder le sujet du discours intérieur et l’estime de soi avec les élèves, thématiques souvent présentes dans ses livres. “Mes livres s’adressent à tout le monde. C’est l’occasion de s’amuser et de découvrir. Avec mon approche “pétiller le changement”, lorsque je travaille en atelier, j’utilise beaucoup les arts créatifs. Je vais parler dans les classes avec les jeunes sur comment définir le discours intérieur, avec de la gouache ou des balles par exemple. Moi je le fais légèrement parce que ça entre dans ma philosophie “arrête de te traiter comme de la marde”, donc si tu le prends légèrement ça ira mieux. J’ai une approche différente de celle des autres et je crois que c’est ce qui fait que mes romans sont uniques. J’essaie de visualiser ma future clientèle ou mes lecteurs quotidiens pour savoir ce que je leur dirais et j’essaie que les discours soient simples et que les solutions viennent des personnages. Je suggère tout simplement”, a évoqué l’autrice.
Cette dernière a souhaité faire son lancement officiel à la Ferme Bélichel inc., en partenariat avec Vivaco groupe coopératif, puisque la propriétaire, Marie-Pier Béliveau, est sa nièce. D’ailleurs, le livre Panique dans l’érablière raconte une histoire familiale inspirée de la famille Béliveau. Faisant partie de la collection Les Passionnés, il rend un hommage particulier à la septième génération sur la ferme de Sainte-Sophie-d’Halifax. Il s’agit d’une histoire évocatrice, loufoque et fictive se déroulant dans l’érablière familiale, en s’inspirant de chaque membre de la famille dans la réalité, le tout en ajoutant un côté pédagogique.
Dans les dernières pages du livre, l’autrice a aussi ajouté un lexique de définitions de divers mots utilisés dans le domaine de l’acériculture. Une attention particulière pour Marie-Pier Béliveau, qui prône l’importance de faire connaître le monde de l’acériculture aux jeunes. “C’est un honneur que Carole se soit inspirée de nous. C’est une belle reconnaissance pour notre travail, mais aussi pour notre esprit de famille. Nous avons toujours travaillé en famille et pas seulement pendant la saison des sucres. De voir que ça a inspiré une histoire familiale, c’est un hommage à notre famille plus qu’au métier d’acériculteur. Pour les enfants, ça a amené un plus et c’est le fun de leur faire découvrir ce qu’est la production acéricole. Je trouve que c’est une belle reconnaissance. En plus, nous sommes une famille un peu pince-sans-rire, à l’humour facile, alors ça nous reflète bien”, a confié la propriétaire de la Ferme Bélichel inc., Marie-Pier Béliveau.
Le deuxième livre à avoir été présenté, Les histoires que je me raconte : guide pratique pour me foutre la paix, porte sur les réflexions que les adultes peuvent avoir, surtout en tant qu’entrepreneurs. Carole Denis offre des trucs pour contrôler le discours intérieur. “Est-ce que tu te traites toi, comme tu traiterais ta meilleure amie? Non, alors pourquoi t’infliges-tu ça? Personne ne peut être aussi dur avec toi que toi-même”, selon l’autrice, qui compte une vingtaine de créations.
L’objectif premier de Carole Denis est de limiter les impacts que la voix intérieure peut avoir sur la perception de soi. C’est pourquoi, dans ses œuvres, le discours intérieur est relaté subtilement pour amener à une réflexion et proposer des solutions venant des personnages. Une morale joyeuse termine toujours chacun de ses livres. “Les jeunes ont un discours intérieur (“je ne suis pas capable”, “je ne suis pas assez”, “je ne vais pas réussir”, “ce n’est pas pour moi”, etc.), malheureusement à bas âge, et je me dis que l’adulte a besoin aussi de se faire brasser la cage un peu à ce niveau-là. C’est pour ça que j’ai créé ces histoires. J’ai l’habitude d’honorer les gens que j’admire. Marie-Pier est une femme simple, humble, intelligente et une femme d’affaires hors pair. Depuis qu’elle est dans ma vie, je l’ai vu grandir et je l’admire tellement. Donc je me suis dit que j’allais faire une petite histoire loufoque avec Panique dans l’érablière. Pour Les histoires que je me raconte, j’ai voulu faire un lien pour toucher surtout nos entrepreneurs. C’est important de voir quel genre de voix intérieure ils ont”, a mentionné l’autrice.
“Pétiller le changement”
Il s’agit de la grande philosophie de Carole Denis en plus d’être le nom de sa maison d’édition. Avec un style littéraire intuitif, créatif et coloré, ses livres sont accessibles pour tous et portent sur différents sujets : le discours intérieur, des livres à colorier ou le deuil. L’aspect psychologique se glisse souvent dans ses ouvrages sur un ton simple. “Ça m’aide tellement d’écrire des livres. Ça m’a aidé à passer à travers toutes sortes de choses et c’est parfait. Si moi je le vis de cette façon, peut-être qu’une autre personne le vivra lors de sa lecture. “Pétiller le changement”, c’est de s’accepter comme nous sommes. Je souhaite que chaque petite bulle de pétillement puisse se propager”, a-t-elle espéré.
Pour visiter le site Web : https://bio.site/petillerlechangement.
Marie-Pier, la Ferme Bélichel et plaisirs d’érable
En plus d’avoir inspiré l’un des livres présentés par Carole Denis, Marie-Pier Béliveau et sa famille sont de grands producteurs de sirop d’érable et de produits dérivés. Autrefois producteurs laitiers, ce changement de parcours a donné vie à une grande cabane à sucre entièrement rénovée et à des équipements à la fine pointe de la technologie. Associée avec son conjoint, Mme Béliveau explique ce changement de cap par les innombrables activités dans lesquelles la famille était impliquée. “Nous avions notre production laitière, à peu près 7000 entailles et une entreprise, St-Arnaud Électrique, et en plus nous sommes dépositaires pour Citadelle de 4500 barils. Donc ça faisait beaucoup de choses. Historiquement, nous sommes de grands passionnés acéricoles, donc en 2021 nous avons fait le switch“, a mentionné la propriétaire.
C’est ainsi que le slogan “plaisirs d’érable” a vu le jour. L’étable vieille de 100 ans a été complètement rénovée par son conjoint et leur employé. “Nous voulions une cabane qui était moderne et qui allait perdurer dans le temps pour nos enfants. Nous savons que nous leur laissons quelque chose de bien et du côté des coûts, nous avons réduit à peu près de moitié en le faisant nous-mêmes”, a ajouté Marie-Pier Béliveau.
De plus, la Ferme Bélichel inc/ Plaisirs d’érable offre une grande variété de produits dérivés de leur sirop d’érable, notamment du sirop vieilli en fût. “Nous avions gouté à ça et nous avons eu l’idée d’essayer nous aussi. Donc, nous avons commencé par faire au bourbon et nous avons fait plusieurs autres saveurs. Cette année, nous avons sorti à l’armagnac, ça vient vraiment d’un baril historique qui nous a été donné”, a conclu Mme Béliveau.
Par Marion Carey
