Après les livres pour enfants, la «chick lit» pour Caroline Langevin

Le shoe must go on, tel est le titre du roman de genre «chick lit» que la Warwickoise Caroline Langevin vient de publier aux Éditions de Mortagne.

L’écrivaine est une habituée de la littérature pour enfants, ayant publié plusieurs livres pour ce public avec sa maison d’édition Cocciminis. Cette fois, elle revient à la charge avec ce roman qu’elle a commencé à écrire à 21 ans.

«Je ne pensais jamais en faire un livre. C’était un genre de blogue que j’écrivais, des choses qui me faisaient rire de ma vie de célibataire», explique-t-elle. Mis de côté plusieurs années, elle a ressorti ce manuscrit il y a quelque temps et s’est mise en tête d’en faire un produit fini… pour le simple plaisir. «Je n’avais pas la prétention de le publier. Je l’ai imprimé, boudiné et fait lire à d’autres en demandant des commentaires», ajoute-t-elle.

Satisfaite de la réponse, elle a décidé de le soumettre aux trois plus grandes maisons d’édition et les Éditions de Mortagne ont répondu favorablement.

Caroline Langevin s’est alors embarquée dans le processus de réécriture en suivant les directives et recommandations. «C’est formidable de travailler avec une grande maison d’édition qui nous prend en charge», apprécie-t-elle.

Dans ce livre, Caroline raconte l’histoire de Chloé Dubois et de ses amies. «C’est de la fiction à 100%, mais basée sur quatre personnes qui existent, dont moi», note-t-elle. C’est ainsi qu’elle a intégré des anecdotes de sa vie et même des lieux où elle est passée. Ainsi, les gens de Victoriaville reconnaîtront différents endroits, des bars notamment.

Un vrai livre de fille avec plein de chaussures (son péché mignon, à talon haut svp) et des étincelles à chaque page (graphiquement parlant). D’ailleurs, chaque chapitre est séparé du prochain à l’aide un dessin de chaussure ou de botte, une idée de l’auteure.

Pour ce qui est du titre, il inclut bien entendu son accessoire préféré, mais fait aussi référence à l’importance de continuer à avancer malgré les épreuves qui se dressent sur le chemin.

Caroline explique qu’elle a écrit ce livre pour divertir, faire passer un bon moment aux lectrices. Pour elle, de s’installer et d’écrire est une bonne façon d’avoir du bon temps, de s’inventer des histoires et des personnages. «J’ai le même plaisir à lire qu’à écrire», ajoute-t-elle.

L’écrivaine a bien aimé l’expérience de ce premier roman pour adultes et a déjà commencé à en écrire un deuxième. «Même si je me sens imposteur, je vois la popularité du livre sur les réseaux sociaux et les bons commentaires qui me donnent le goût de continuer», apprécie-t-elle.

L’éducatrice de métier a de la difficulté à trouver du temps pour écrire, mais devrait être en mesure de participer à des salons du livre, notamment à celui de Sherbrooke dans quelques jours puis à Montréal plus tard. Pas de lancement local n’est prévu pour ce roman dans la région (faute de temps), mais il est disponible dans toutes les librairies.