À Vienne grâce au projet Panacéa
Du 5 au 19 mai, l’artiste-peintre Caroline Dion s’envolera vers l’Autriche alors qu’elle exposera à la galerie Steiner de Vienne dans le cadre du projet Panacéa.
En entretien, la Victoriavilloise a expliqué qu’elle sera accompagnée, pour ce voyage, des deux autres artistes de Panacéa, Lynne Shand et Ani Müller. Le trio a été invité par la galerie afin d’exposer des toiles reliées à ce projet artistique axé sur la santé mentale.
Panacéa se veut une branche d’un autre groupe intitulé « Artruisme ». Ce dernier, formé par des psychologues de Montréal, comme l’explique Caroline Dion, l’avait recrutée afin qu’elle fournisse des toiles pour exposer dans des lieux publics (hôpitaux ou cliniques) afin de casser la froideur des murs vides. « Pour ces œuvres, j’ai beaucoup travaillé la symbolique, joué avec des couleurs et des formes qui aident la santé émotionnelle. »
À la suite de cette expérience, les trois artistes ont formé Panacéa qui a comme objectif d’offrir des ateliers artistiques aux personnes aux prises avec des troubles émotionnels (dépression, etc.). Chacune en proposera dans sa municipalité et Caroline prévoit le faire dès l’automne prochain. « Dans cette démarche, nous sommes accompagnés par des professionnels formés », ajoute-t-elle. Le but des ateliers est simplement de briser l’isolement des personnes et de vivre et exprimer leurs émotions grâce à la création artistique.
« Je n’ai pas de formation dans le domaine, mais on m’a toujours dit que mes œuvres valent beaucoup de thérapies », exprime-t-elle. Aussi, ayant déjà travaillé en milieu hospitalier, Caroline voulait faire sa part pour aider. En attendant, elle est bien heureuse de traverser l’océan Atlantique afin d’aller exposer six toiles du côté de Vienne. Les œuvres, dans son style et ses couleurs qu’on reconnaît facilement, combinent visages, oiseaux, papillons ou bulles afin de faire du bien.
Le trio sera donc présent au vernissage et en galerie à certains moments. Mais Caroline a bien l’intention de profiter de son séjour afin de faire un peu de tourisme et découvrir les musées, la musique et la bouffe qui rendent cette ville aussi agréable. « Je veux marcher, m’imprégner », espère-t-elle. Bien entendu, elle est heureuse de l’invitation qui lui permettra de se faire connaître dans ce pays européen.
Outre ce voyage, elle annonce être en préparation pour une exposition qui aura lieu du côté de l’Hôtel des Postes vers la fin de l’année. Pour celle-ci, qui s’intitulera « Tout commence dans ma tête », elle souhaite offrir des tableaux nouveaux, des encres, des œuvres géométriques cloisonnées et des sculptures.
On pourra aussi voir son travail du côté du Salon des vins qui aura lieu le 26 avril. Elle sera alors accompagnée du sculpteur victoriavillois Jacques Brochu.
« Et cet été, j’irai au symposium de Kamouraska et bien sûr à celui de Danville qui célèbre d’ailleurs son 25e cette année », termine-t-elle.
On peut toujours aller apprécier son travail à son atelier situé au 857, boulevard Bois-Francs Sud à Victoriaville.