À la découverte des camps de bûcherons

TINGWICK. Le 7 novembre, la Bibliothèque municipale de Tingwick invite les gens de toute la région à venir découvrir la vie des hommes des bois d’autrefois.

Plusieurs ont connu des parents ou des amis qui montaient dans les chantiers à la fin de l’été pour gagner un surplus à leur maigre vie d’agriculteur. D’autres, qui ne possédaient pas de ferme, choisissaient ce métier, car c’était plus payant que l’usine. Cette soirée permettra d’entendre quelques bûcherons raconter des anecdotes de leur travail en forêt. On dit qu’on y était souvent mieux nourris qu’à la maison. Les «jobbers» forçaient pour avoir de bons cuisiniers, car un bon «cook» attirait de bons bûcherons. Les hommes venaient de partout, mais on en voyait peu de Montréal. Ceux de la ville qui s’essayaient, tombaient vite découragés. Des plus jeunes venaient faire leur «run de noces» afin de ramasser de l’argent pour leur mariage et s’acheter une maison. Plusieurs passaient Noël loin de leur famille pour engranger quelques sous de plus.

Ces témoignages seront entrecoupés de courts films d’époque, avant l’apparition de la machinerie électrique lorsque le cheval était roi. Le public pourra également visiter une exposition de sciottes et de scies à chaînes anciennes.

Cette soirée qui s’adresse aux gens de tous âges débutera à 19 h le 7 novembre à la salle paroissiale de Tingwick au 1266 rue Saint-Joseph. Le prix d’entrée est de 2 $. Musique et rafraîchissements sur place. N’oubliez pas de revêtir votre chemise à carreaux si le coeur vous en dit. Pour toute information, vous pouvez contacter Michel Hinse au 819-359-2212 ou Maureen Martineau au 819-359-2094.