Une histoire d’amour entre le country et Wotton

FESTIVAL. Le chapeau de cow-boy et la chanson étaient à l’honneur à Wotton lors du récent festival country du village estrien. C’est par centaines que des gens d’un peu partout au Québec se sont déplacés afin de partager leur passion commune pour ce style bien américain.

Le village de Wotton s’était transformé pour l’occasion en immense parc de véhicules récréatifs. «On peut compter plus de 500 VR installés un peu partout sur les terrains de la ville et les terrains privés», confirme Jean Richard, président de l’événement. C’est lui qui, il y a 12 ans, a initié le festival avec son épouse Carmen et sa fille Anne-France. Les trois organisateurs ont su s’entourer de plusieurs bénévoles sans qui la tenue du festival ne serait pas possible.

C’est sous le grand chapiteau dressé sur le terrain de balle municipal que les conférences et les spectacles ont lieu pour la plupart. Chacun y apporte sa chaise et s’installe à sa guise pour la fin de semaine. On fait même la file pour être parmi les heureux élus qui participeront au gala amateur.

Le spectacle du samedi soir mettant en vedette Guylaine Tanguay, sa fille Mary-Pier et Maxime Landry promettait beaucoup et a conquis le cœur des quelque 3500 spectateurs présents sous la tente. «C’était vraiment une soirée réussie du début à la fin, on a été gâtés», note Émile T. de Drummondville, rencontré alors qu’il attendait la parade country du dimanche, 100% équestre. Et il n’était pas le seul! Des centaines de personnes s’étaient massées tout le long du parcours pour voir défiler les chevaux de toutes sortes et les attelages variés, même un ancien corbillard!

Les gens reviennent année après année tellement ils aiment la formule offerte par le festival de Wotton. Les souvenirs de l’édition 2016 seront d’autant plus impérissables que Dame Nature y avait mis du sien avec un soleil resplendissant.