Martin Provencher inspirant devant les siens
Amoureux impliqué, père attentionné, associé dévoué et aussi millionnaire de l’immobilier, Martin Provencher croque aujourd’hui dans la vie. Malgré un passé sordide, le Plessisvillois d’origine est la preuve vivante qu’il est possible de s’en sortir.
L’auteur du livre D’enfant battu à millionnaire était le conférencier d’une activité de financement au profit de l’Unité Domrémy de Plessisville, jeudi soir, au centre communautaire. Quelque 175 billets ont été vendus pour l’occasion. Un montant d’environ 5000 $ a ainsi pu être amassé.
L’homme de 45 ans n’a pas caché qu’il était particulier de se retrouver dans sa ville natale, là où les principaux événements tragiques qui ont marqué son enfance s’y sont produits alors qu’il a été battu par son père et qu’il a toujours en tête l’image de sa mère baignant dans son sang après avoir été tuée par un amant jaloux.
«Je ne pense pas que j’en serais là où j’en suis aujourd’hui si je n’avais pas vécu ces événements qui m’ont donné la «drive» pour foncer dans la vie. Même si je prenais un risque en affaires et que je me trompais, je me disais que ça ne pouvait être pire et que personne n’en mourrait», a souligné M. Provencher qui a évidemment parlé de sa réussite professionnelle et familiale lui qui demeure à Saint-Béatrix dans Lanaudière et qui détient un actif de plusieurs millions $ et qui est en couple et le père de deux enfants.
Une inspiration
Par son témoignage, il espère avoir laissé un message de résilience à son auditoire. «C’est important d’avoir confiance en soi et de réaliser ses rêves. Même si on est parti derrière la ligne de départ, il est quand même possible de compléter la course», a-t-il fait savoir.
L’auteur du livre D’enfant battu à millionnaire n’a pas hésité à soutenir la cause de l’Unité Domrémy. «C’est le genre d’organisme à but non lucratif qui fait des miracles avec peu pour aider les gens et ça me rejoignait puisque je viens moi-même d’ici.»
«J’ai également vu plein de gens qui se souvenaient de moi quand j’étais p’tit gars et que je jouais dans la rue. Ça m’a également fait plaisir de revoir mes profs de 4e et 5e année de même qu’un ami du primaire», de conclure M. Provencher.
Pour sa part, la directrice générale de l’Unité Domrémy, Micheline Comtois, a indiqué que Martin Provencher était un bel exemple de courage et a exprimé le vœu que cette conférence suscite une grande réflexion dans la population afin que plus jamais ces choses ne se reproduisent et que tous les enfants du monde connaissent une enfance heureuse, puisqu’ils y ont droit.