Fondation HDA : une 35e campagne teintée de rose
VICTORIAVILLE. La Fondation Hôtel-Dieu d’Arthabaska mènera sa 35e campagne de souscription avec «Le rose au coeur», le thème de ce rendez-vous annuel pour lequel l’organisme souhaite amasser 850 000 $.
«Une campagne toute spéciale, teintée par le rose durant toute l’année, pour toucher les femmes parce qu’on vous invite à donner dans le but d’acquérir un nouveau mammographe pour prévenir et soigner le cancer du sein», a indiqué Geneviève Thibault, la secrétaire de la Fondation HDA.
Pour la première fois, les dirigeants de la Fondation font appel à un trio de présidents d’honneur, deux survivantes au cancer du sein, Chantal Béliveau et Luce Périard et un médecin, le Dr Claude Baril, chirurgien en chirurgie oncologique depuis 1991. «Nous voulons démontrer la réalité du cancer du sein qui affecte beaucoup de personnes», a précisé la directrice générale, Jacynthe Vallée.
Propriétaire de Peinture et décor L.P. et résidente de Notre-Dame-de-Ham, Luce Périard a été traitée et opérée à deux reprises à la suite du diagnostic du cancer en 2006. «Elle s’était jurée, si elle survivait au cancer du sein, de faire des levées de fonds pour la Fondation HDA. Elle a réalisé avec brio sa promesse en remettant à ce jour plus de 10 000 $ à la Fondation. Et elle continue avec la présidence d’honneur», a souligné Jacynthe Vallée.
De son côté, la Victoriavilloise Chantal Béliveau, conseillère en solutions médias pour TC Media, a su qu’elle souffrait d’un cancer en 2008 à la suite d’une mammographie de routine. Quatre opérations et des traitements de chimiothérapie et de radiothérapie plus tard, Chantal Béliveau se trouve maintenant en parfaite santé. Elle n’allait pas refuser l’invitation d’occuper la coprésidence d’honneur de la campagne.
«Je suis honorée qu’on ait pensé à moi. Ça a été facile d’accepter pour la cause, pour l’achat d’un mammographe.Ça me tient à coeur», a-t-elle commenté.
On n’a pas à la convaincre de l’importance du dépistage. «Je l’ai toujours dit, c’est la mammographie qui m’a sauvé la vie, a-t-elle signalé. Qu’est-ce que ça aurait été six mois plus tard? Quand on reçoit la lettre pour l’examen de routine, il faut prendre rendez-vous, il faut y aller, c’est important. On ne sait jamais quand ça arrivera.»
Un appareil ultramoderne
Le nouveau mammographe que veut acheter la Fondation pour l’hôpital coûte 700 000 $,
«Il ne faut surtout pas croire que notre mammographe actuel est désuet ou dépassé. Ce n’est pas la situation, rassure le coprésident d’honneur, le Dr Baril. Le projet s’inscrit dans le but d’effectuer une mise à jour des technologies et de posséder un appareil, plus précis, plus moderne, et qui présente une meilleure ergonomie, une meilleure disposition pour les patientes et qui est plus facile à travailler pour le radiologiste.»
En plus de l’appareil, d’autres accessoires aideront le personnel médical à repérer plus facilement les lésions lors des chirurgies.
«L’appareil actuel fait très bien son travail, a précisé le chirurgie. Mais on peut toujours améliorer les choses, avoir de meilleurs équipements.» D’autant que le mammographe actuel ne pourra plus servir encore très longtemps. Les pièces liées à un tel appareil deviennent de plus en plus difficiles à se procurer.
Le nouvel équipement, fait-on valoir, contribuera au respect des délais, à réduire la marge d’erreur et les examens complémentaires, à réduire les risques lors des interventions chirurgicales et permettra d’éviter de diriger les usagers vers des centres externes.
Des nouveaux cas par centaine
Le centre hospitalier Hôtel-Dieu d’Arthabaska enregistre annuellement pas moins de 150 nouveaux cas de cancer du sein. «Et de nos jours, avec la détection et le programme de dépistage, les lésions sont de plus en plus petites, et de plus en plus difficiles à cerner. Voilà pourquoi on insiste beaucoup sur un équipement ultramoderne pour nous aider à localiser les lésions», a fait remarquer le Dr Claude Baril.
Les statistiques montrent que le cancer du sein représente entre 40% et 50% des chirurgies oncologiques.
En plus des nouveaux cas qui surgissent, les médecins assurent le suivi de quelque 2000 cas chaque année.
Les activités de financement
Le cocktail-bénéfice ouvrira la programmation le 6 mai, suivi du retour, cette année, de l’activité Duo des airs, le jeudi 4 juin, en collaboration avec la Fondation de L’Ermitage.
La Fondation HDA délaisse, par ailleurs, sa Loto-canards pour faire place à un nouvel événement grand public, dont on connaîtra la teneur en mars, mais qui se déroulera le samedi 13 juin.
Le tournoi de golf (2 juillet), la campagne de sollicitation publique et privée (publipostage) en septembre, le télémarketing à l’automne et la dégustation de vins de prestige quelque part en novembre figurent aussi à la liste des activités.