Victoriaville se questionne sur les stationnements requis

La Ville de Victoriaville se penche actuellement sur la question des stationnements requis, des clauses qui figurent dans différents règlements.
Le maire Antoine Tardif en a fait mention lors d’une intervention d’un citoyen, Olivier Baron, lors de la séance du conseil municipal.

Le citoyen a notamment fait valoir que les stationnements requis (ou parking minimum en anglais) compliquent la tâche pour la densification et l’ajout de logements tout en encourageant la dépendance à l’automobile.

Il a invité en quelque sorte Victoriaville à imiter Minneapolis qui a retiré un tel règlement obligeant un nombre minimal de places de stationnement. « Retirer le stationnement minimum rendrait aux citoyens la liberté de mettre ou non un stationnement. Ce faisant, a-t-il confié, Victoriaville donnerait un grand exemple de développement durable. »

Le maire a salué la question et le commentaire qu’il a qualifiés de pertinents tout en reconnaissant qu’il y a lieu de se remettre en question à ce sujet. « D’ailleurs, on l’a fait dans certains projets spécifiques qui nous ont été présentés alors que certains promoteurs voulaient maximiser l’utilisation de leurs espaces. On a à l’occasion dérogé à cette règle pour pouvoir permettre plus de logements, moins de stationnements », a fait savoir Antoine Tardif.

Dans certains règlements, comme ceux en vigueur au centre-ville, a-t-il précisé, le stationnement n’est pas nécessaire. « Ce qui permet de densifier davantage, a souligné le maire Tardif. Mais actuellement, une analyse sur l’ensemble du territoire est en cours et se retrouvera dans un guide de densification. Les obligations de stationnement pour différents secteurs sont actuellement à l’étude.

On peut penser à certains quartiers où il n’y aurait pas nécessairement nécessité d’avoir autant de places de stationnement. »

En attendant que les changements s’inscrivent dans les règlements, la Ville continuera parfois à déroger aux règles en fonction des besoins.

Semaine de la déficience intellectuelle

La Semaine québécoise de la déficience intellectuelle en sera à sa 35e édition du 19 au 25 mars.

Il s’agit d’une occasion de sensibiliser l’ensemble de la population aux réalités que vivent les personnes ayant une déficience intellectuelle et leurs proches. 

La semaine propose différentes activités de sensibilisation inclusives un peu partout au Québec.

Le conseiller municipal Patrick Paulin a saisi l’occasion pour inviter les citoyens à aller à la rencontre de ces personnes vivant avec une déficience intellectuelle. « Ce sont des gens qui nous entourent, qui travaillent, qui aiment, qui jouent, qui rient et vivent dans notre société. Allez les rencontrer, faites leur connaissance et vous découvrirez tout leur potentiel », a-t-il exprimé.