Victoriaville et sa région accueillent l’événement Roulez SLA Québec

La Société de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) du Québec tient cette année, dans la région de Victoriaville, son 16e événement cycliste Roulez SLA Québec le samedi 26 et le dimanche 27 août. Max Sévégny et Nicole Bergeron ont accepté la présidence d’honneur de cette activité.

En y prenant part, les participants s’engagent à amasser des fonds pour la cause afin de soutenir les personnes atteintes de la SLA et leurs familles.

L’événement se tient sur deux jours. On suggère un objectif de 300 $ pour les participants à une seule journée et de 500 $ pour la participation aux deux journées.

L’Hôtel Le Victorin a été choisi comme point de ralliement.

Chaque jour, le départ se fait à 10 h 15. Deux parcours de 50 km et de 100 km s’offrent aux participants le samedi, et deux autres de 50 km et de 80 km sont proposés le dimanche.

Les cyclistes circuleront à travers plusieurs municipalités du territoire, dont Princeville, Plessisville, Saint-Norbert-d’Arthabaska, Warwick, Kingsey Falls et Sainte-Élizabeth-de-Warwick.

Des pauses, le samedi, sont prévues à la Fromagerie du Presbytère de Sainte-Élizabeth-de-Warwick et au Parc Marie-Victorin de Kingsey Falls,

Le lendemain, les cyclistes pourront s’arrêter à la Halte de Billy et au Carrefour de l’Érable à Plessisville.

En franchissant la ligne d’arrivée, une ambiance festive avec musique, nourriture et boissons attend les participants.

Le maire de Victoriaville, Antoine Tardif, les députés Alain Rayes et Eric Lefebvre ont notamment assuré l’organisation de leur présence.

L’événement Roulez SLA Québec vise un objectif de 275 000 $. En après-midi, lundi, plus de 235 000 $ avaient été amassés.

À propos de la SLA

La SLA est une maladie neurodégénérative. Chaque année, au Canada, de 2500 à 3000 personnes reçoivent un diagnostic de SLA et deux nouveaux cas par 100 000 habitants sont découverts, dont 600 au Québec.

Les dons amassés par la Société de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) du Québec permettent d’offrir des services personnalisés et diversifiés pour soutenir toutes les familles touchées par la SLA.

L’organisme a pour objectif de maintenir la meilleure qualité de vie possible malgré les bouleversements qu’amène un tel diagnostic dans leur quotidien.

La Société propose une écoute attentive, des ressources en ligne, des groupes de soutien, des conférences virtuelles, de même qu’un soutien financier pour les familles les plus vulnérables.

Elle travaille aussi à la sensibilisation de la population et à soutenir la recherche afin de favoriser la découverte de traitements et une façon de guérir cette maladie.

La sclérose latérale amyotrophique (SLA), également connue sous le nom de maladie de Lou Gehrig ou de maladie de Charcot, est la forme la plus courante des maladies des motoneurones (MMN), peut-on lire sur le site Web de la Société.

La SLA détruit les motoneurones (cellules nerveuses) du corps, ce qui entraîne une atrophie des muscles volontaires qui se détériorent et s’affaiblissent, comme ceux des bras et des jambes.

Les muscles du visage, du cou et de la langue sont également des muscles volontaires qui permettent de manger, de soutenir et de bouger la tête et de faire des expressions faciales. La vitesse à laquelle une personne perd l’usage de ses muscles peut varier considérablement. Pour certaines personnes, la détérioration est rapide, alors que pour d’autres, la dégénérescence se produit très lentement.

La SLA réduit l’espérance de vie. Il existe des traitements, mais aucun remède connu. Ainsi, après avoir reçu un diagnostic de SLA, 80% des personnes atteintes ont une espérance de vie de deux à cinq ans.