Victoriaville autorise les projets éoliens
Aucun opposant ne s’étant manifesté, aucune demande d’approbation référendaire n’ayant été reçue, le conseil municipal de Victoriaville a donné le feu vert, lundi soir, aux projets éoliens sur son territoire.
En fait, le règlement autorise, pour le moment, du moins, les projets éoliens dans un secteur déterminé en milieu rural sur la rue de l’Académie vers Saint-Albert et Warwick. « C’est là qu’un potentiel de vent a été identifié pour un projet énergétique », a souligné le maire Antoine Tardif.
Toutefois, il n’est pas exclu que d’autres secteurs puissent s’ajouter. « Il n’est pas impossible qu’on fasse une réflexion plus approfondie pour d’autres secteurs éventuellement », a indiqué le premier magistrat.
Cette décision, a-t-il fait valoir, correspond pleinement à la vision de la Ville. « C’était la volonté du conseil d’emboîter le pas dans ce mouvement en faveur des énergies vertes et renouvelables. Nous sommes fiers ce soir de mener à terme ce processus réglementaire. Les projets éoliens sont tout à fait en symbiose avec notre ambition de devenir un leader en développement durable. De plus, ces projets pourraient avoir des retombées économiques importantes pour la Ville et la région », a-t-il soutenu.
La Ville tentera aussi d’exercer une certaine influence. « On utilisera, bien entendu, notre expertise et notre pouvoir d’influence peut-être avec nos homologues de la MRC d’Arthabaska sur des projets qui pourraient voir le jour chez nous », a exprimé Antoine Tardif.
Pour le moment, toutefois, il n’y a aucun projet précis pour Victoriaville. « Mais on vient dire qu’à Victoriaville, nous sommes ouverts aux projets éoliens. Les entreprises qui envisagent d’en développer pourront le faire à Victoriaville à l’endroit circonscrit dans le règlement », a rappelé le maire.
Le projet de Boralex sur la table actuellement pourrait mener à l’implantation de trois éoliennes à Victoriaville. On ignore cependant l’intention des propriétaires concernés. « Nous, comme Ville, on autorise les projets éoliens qu’ils soient de Boralex ou d’un autre promoteur. Mais ensuite, les propriétaires ont la liberté d’accepter ou non », a conclu le maire Tardif.