Victo vogue vers un surplus de 2,1 millions $
Les années se suivent et se ressemblent. Tout indique, et le maire André Bellavance a bien précisé qu’il s’agissait d’une projection, que la Ville de Victoriaville devrait finir l’année 2016 avec un surplus d’environ 2,1 millions $. Le budget victoriavillois se fixait à 76,4 millions $.
Le surplus sera versé au budget de 2017 comme les 2,6 millions $ de 2015 avaient été injectés dans le budget 2016.
À cette période de l’année, le maire livre son rapport sur la situation financière de la Ville, esquissant aussi les perspectives pour l’année 2017.
Ce n’est toutefois pas à ce moment-ci que les contribuables savent si, oui ou non, ils auront à se confronter à une hausse de leurs taxes foncières, le conseil fixant le budget au mois de décembre.
Le maire a spécifié que la dette de Victoriaville était «sous contrôle», devant passer de 72,3 millions $ à la fin de 2015 à 71,1 millions $ à la fin de 2016. Par habitant, cette dette représente 1569 $, ce qui situerait Victoriaville en deçà de la moyenne des villes de sa taille, peut-on lire dans le rapport.
Au bilan de 2016, le maire a indiqué que la Ville avait mené des projets d’immobilisations pour une somme de 23 718 900 $, le montant incluant les investissements des promoteurs et les subventions fédérales et provinciales.
La liste des projets réalisés comprend, entre autres, les 4 millions $ pour la voirie et les trottoirs, 4 millions $ pour la première phase de revitalisation du centre-ville, près de 1,6 million $ pour la première phase des travaux à l’aéroport régional André-Fortin, près de 1,2 million $ pour le nouveau parc sur la rue Arsène, plus de 150 000 $ pour la mise à niveau du parc situé au Centre communautaire d’Arthabaska.
Au programme des chantiers de 2017 s’inscrivent le parachèvement des travaux au centre-ville et à l’aéroport, la reconstruction globale de la rue Monfette, un chantier estimé à près de 2 millions $, des travaux afin de réduire l’apport de sédiments dans le réservoir Beaudet en vue du gros ouvrage qu’on doit y mener, la modernisation du pavillon Jean-Béliveau.
La Ville a également déposé des demandes de subventions pour la mise aux normes de son usine d’épuration et la réhabilitation d’aqueduc dans plusieurs de ses rues.