Victo veut aider SamaN à vite reprendre sa production
AFFAIRES. Plusieurs options seraient sur la table, assure le maire de Victoriaville, pour aider l’entreprise SamaN à «repartir le plus vite possible», comme dit le maire André Bellavance. L’usine de la rue de L’Acadie a été rasée par un incendie dans la nuit de vendredi à samedi. «Son entrepôt ayant été épargné, au moins, elle peut approvisionner ses clients», note André Bellavance.
Le maire souligne que dès le lendemain du sinistre, les gens de la Corporation de développement économique de Victoriaville et sa région (CDEVR) prenaient contact avec le propriétaire de l’entreprise pour connaître ses besoins.
Avec divers ministères, de l’Économie notamment, les gens de la Corpo s’activeraient à faire l’état de la situation et identifier les besoins de l’entreprise.
«Ils sont à examiner les endroits où elle pourrait installer temporairement sa production»», affirme M. Bellavance.
Il ajoute que les gens d’Emploi Québec sont à pied d’œuvre auprès des 45 employés de SamaN brusquement mis au chômage.
La fin de semaine a été mouvementée pour la Ville de Victoriaville qui a dû se mettre en mode alerte à la suite de l’écoulement dans le ruisseau Labbé des produits que fabrique SamaN pour l’entretien et la teinture du bois.
Le ruisseau Labbé jette ses eaux dans le réservoir Beaudet, une des principales sources d’approvisionnement en eau potable de Victoriaville.»
«En aucun moment, on a craint le pire. Mais il fallait envisager le pire plutôt que de devoir se dire qu’on aurait donc dû!», commente le maire.
On a levé l’alerte autour de 18 heures, dimanche. Pendant plus de 24 heures, avec des spécialistes de divers ministères et la collaboration du médecin de la santé publique, on a procédé à de fréquentes analyses d’eau. «Toutes les heures, parfois toutes les trente minutes», précise encore le maire.
Il fallait parer à toute éventualité et la «pire» aurait été qu’il faille émettre non pas un simple avis d’ébullition, mais un avis de «non-consommation», poursuit-il.
Élu à la mairie de Victoriaville en février, c’était la première fois qu’André Bellavance se retrouvait dans une telle situation d’urgence. «Je venais tout juste de vivre une simulation!»
Ne souhaitant évidemment pas un autre sinistre, il dit que son expérience de la fin de semaine l’a entièrement rassuré sur les aptitudes et la promptitude à laquelle la Ville et ses partenaires peuvent réagir afin d’assurer la santé et la sécurité de la population. «Je suis fier de l’équipe qui nous entoure», a-t-il déclaré.