Victo réclame un peu plus de logements sociaux
MUNICIPAL. La Ville de Victoriaville appuie cette requête de l’Office municipal d’habitation Victoriaville-Warwick lequel réclame l’ajout d’une vingtaine de logements sociaux à son offre.
Le maire André Bellavance a bien précisé qu’il ne s’agissait pas de construire de nouveaux logements. Mais plutôt d’octroyer à des locateurs privés des contrats de cinq ans afin d’abriter des locataires bénéficiant d’une aide financière publique pour payer leur logis.
La demande dépasse l’offre pour des locataires vivant seuls et ayant moins de 65 ans, selon les données de l’OMH.
Inacceptable projet de loi 106!
Joignant sa voix à celle de l’Union des municipalités du Québec, la Ville de Victoriaville proteste contre le projet de loi 106, visant entre autres l’encadrement des projets d’exploration et d’exploitation pétrolière et gazière.
«Un projet de loi inacceptable», a déclaré le maire Bellavance.
Il dit que la Ville se range aux arguments de l’UMQ qui réclame le respect des compétences municipales en matière d’aménagement du territoire.
Pour protéger ses sources d’eau potable, les règlements municipaux devraient avoir préséance sur la Loi, a-t-il ajouté. Les projets pétroliers devraient fait l’objet d’une acceptabilité sociale, a-t-il précisé.
Il a rappelé que la Ville avait été appelée à se prononcer contre le projet de loi 106 par un groupe de citoyens le mois dernier et que cette résolution constituait sa réponse.
Un vent de pesticides
Lors de la période de questions, la citoyenne Yolaine Rousseau s’est inquiétée de l’épandage de pesticides qu’elle juge abusif dans une ville qui se réclame du développement durable.
Elle a dénoncé l’insistance, voire le harcèlement, de ces entreprises qui vendent des produits dont elle dit qu’ils sont nuisibles tant pour la santé que pour l’environnement.
«Les règles se sont resserrées au fil des ans», a répondu le maire Bellavance, ajoutant que le conseil réfléchirait à cette question.
Mme Rousseau fait état de villes comme Laval, Trois-Rivières et Sherbrooke qui ont interdit cette pratique.
Inquiétudes rue Boucher
Également lors de la période de questions, un résidant de la rue Boucher, Claude Teasdale, a formulé ses inquiétudes quant à un projet d’expansion du concessionnaire Mazda.
La conseillère France Auger a répondu que la Ville était sensible aux appréhensions des résidents qui craignent que soit trop étroite la zone tampon entre le secteur résidentiel et l’entreposage de véhicules, souhaitant aussi la préservation d’arbres.
Le Comité consultatif d’urbanisme a renvoyé le requérant à la table à dessin.
Un «bunker!»
Un autre citoyen, celui-là de la rue l’Assomption, a parlé du nouvel îlot comme d’un «bunker» au beau milieu de la chaussée. Marcel Lamy a invité le maire à s’y rendre pour lui démontrer à quel point cette nouvelle infrastructure nuisait à la circulation.
Il a également dénoncé l’état «abominable» des trottoirs de sa rue.