Usine de traitement d’eau de Warwick : un premier achat

Lors de la séance régulière de décembre du conseil municipal de Warwick, les élus ont octroyé le contrat pour le préachat de la filière de traitement de l’usine de production d’eau potable.

C’est donc, comme le disait le maire de Warwick Diego Scalzo, le grand commencement de ce grand projet. « C’est un peu comme si on posait la première pierre », a-t-il imagé. « Nous avons obtenu, pour l’usine d’eau potable, notre certification d’autorisation municipale en mars dernier. Nous avons déposé une demande d’aide financière en juin 2023. Les discussions que nous avons actuellement avec le ministère sont assez positives de sorte que nous pouvons penser que l’appel d’offres pourrait être lancé dans la première moitié de 2025, pour la construction de l’usine », a résumé le directeur général Matthieu Levasseur. 

Le contrat de préachat entre en ligne de compte puisqu’il faut compter environ 10 mois avant de recevoir les équipements. Et puisque les prix ne cessent d’augmenter, il s’avère avantageux de passer la commande finale immédiatement. « Au 1er janvier, il y a une hausse anticipée de 4% », ajoute M. Levasseur. 

Pour la technologie d’enlèvement du fer et du manganèse, le contrat de 2018 s’élevait à 1 159 025 $ et pour l’enlèvement de la dureté à 729 800 $, mais au fil du temps les prix ont été revus à la hausse. En passant la commande avant le 1er janvier, le coût est diminué de 164 000 $, sans compter la négociation de la Ville qui permet d’économiser 99 658 $. Au final, le prix du premier équipement revient à 1 790 474 $ et à 1 285 032 $ pour le second.

Lors de la réception des équipements, l’usine n’aura pas été construite encore. Il faudra donc trouver un endroit pour entreposer le tout. À cet effet, le directeur général a indiqué qu’il y a eu des discussions avec les propriétaires de l’ancienne usine Weavexx qui permettront d’y entreposer le matériel. Cela se fera sans frais, à condition que la Municipalité fournisse les assurances nécessaires, cela va de soi. Si jamais la situation de l’entreprise change d’ici là, un plan B est prévu. Cela vient donc poser les jalons de cette usine à laquelle la Ville de Warwick travaille depuis plusieurs années.