Une réouverture pour la maison recyclée?
La Ville de Victoriaville procédera-t-elle, comme le souhaite un citoyen, à la réouverture de la maison recyclée au mont Arthabaska? Maison qui y trône depuis 2004 après avoir été bâtie par les Artisans du rebut global ayant fait le pari de construire, en 65 jours et avec un maigre budget de 15 000 $, une maison à partir de matériaux et matières recyclés.
« La Ville a-t-elle la volonté de l’ouvrir à la population cet été, vu la demande qui se fait sentir? », a demandé le citoyen par le truchement du Web.
Le faible achalandage avait mené à la fermeture de la maison avant la pandémie, a rappelé le maire Antoine Tardif. « Mais si une organisation souhaite prendre en charge certaines visites, nous ne sommes pas fermés à l’idée, au contraire, a souligné le maire Tardif. Sinon, on regardera ce qu’on peut faire. »
Le premier magistrat a évoqué la possibilité d’une plaque explicative et d’une vidéo pour une visite virtuelle de lieux. « Cette maison, on en est bien fiers, elle représente non seulement le développement durable, mais aussi la circularité, la réutilisation des matériaux », a exprimé le maire Tardif.
La construction de la maison recyclée avait fait l’objet d’une série d’émissions sur les ondes de Télé-Québec.
Un BAPE avec un mandat générique?
Le projet éolien a, de nouveau, été soulevé, à la séance de juin du conseil, par la citoyenne Johanne Allard venue suggérer aux élus d’emprunter la voie d’un mandat générique pour la tenue des audiences du BAPE (Bureau d’audiences publiques sur l’environnement). « Un BAPE générique constitue une source d’informations officielles. Un tel BAPE fournit des informations objectives, car cela provient d’études gouvernementales et non du promoteur du projet. Lors d’un BAPE générique, le ministère est obligé d’engager des experts pour expliquer certains éléments, a-t-elle soutenu. Il faut qu’il y ait des études et des recherches de faits concernant notamment l’environnement, l’inquiétude face aux sources d’eau potable et à la nappe phréatique, les distances séparatrices suffisantes près des milieux humides. »
Pour la citoyenne, le BAPE générique fournit une vision d’ensemble et fait référence, selon elle, à tous les éléments dont on devrait tenir compte pour assurer le bien-être des populations et de la diversité. « Pour vous, c’est un outil qui permettrait de rassurer la population avec des informations dont elle a besoin pour pouvoir dire qu’il y a acceptabilité sociale », a-t-elle signalé.
Le maire Antoine Tardif n’a formulé aucun commentaire, mais il a annoncé la tenue prochaine de séances d’information sur le projet éolien les 18, 19 et 20 juin. Des informations, à ce sujet, viendront sous peu, a-t-il noté.
Diffusion Momentum
Un nouveau protocole d’entente est intervenu pour l’aide au fonctionnement de Diffusion Momentum, du Centre d’art Jacques-et-Michel Auger et du Carré 150.
L’entente en vigueur jusqu’en 2028 accorde un peu plus de 700 000 $ par année, dont 87 750 $ pour le centre d’art.
Cyclistes sur le trottoir
Le conseil municipal, suivant la recommandation du Comité des transports, autorise que les cyclistes puissent circuler sur une partie des trottoirs.
L’autorisation concernant une partie du trottoir du boulevard des Bois-Francs Nord sur une distance d’environ 25 m, une partie du trottoir de la rue Notre-Dame Est, entre Bois-Francs Nord et la rue De Courval, une distance de quelque 55 m, de même que sur une partie du trottoir du boulevard Jutras Est sur 65 m environ entre la rue Saint-Zéphirin et le 45, boulevard Jutras Est.