Une mauvaise surprise dans son yogourt
Une résidente de Victoriaville a récemment vécu une expérience plutôt désagréable en avalant presque un bout de corde qui s’était retrouvé dans le pot de yogourt.
Cette ficelle longue d’une douzaine de centimètres se trouvait dans un pot de yogourt au caramel de marque Astro acheté par la dame le jeudi 29 septembre au supermarché Maxi de Victoriaville.
Ce n’est que deux jours plus tard, le samedi, que la citoyenne a fait l’étonnante découverte en mangeant le produit. «J’ai senti la gorge me chatouiller, raconte-t-elle lors d’un entretien téléphonique. J’ai retiré ce bout de corde, pensant un moment qu’il pouvait s’agir d’un vers.»
Pourtant, en ouvrant le pot, la Victoriavilloise n’a rien trouvé d’anormal. «Le pot était bien scellé, relate-t-elle. Une fois ouvert, le produit était tout à fait normal. Comme d’habitude, j’ai brassé le tout avant de le consommer.»
La citoyenne a rapidement signalé la situation au commerce victoriavillois, de même qu’à la compagnie Astro qu’elle a contactée grâce au numéro de téléphone figurant sur le pot.
«Un représentant de Maxi m’a rappelée, se disant désolé de la situation. Et on m’a offert une carte cadeau de 20 $», confie-t-elle.
Chez Maxi, le directeur a fait savoir qu’il n’allait émettre aucun commentaire, référant le www.lanouvelle.net au service des relations avec les médias de Loblaw.
De son côté, la compagnie Astro a communiqué, lundi, avec la résidente de Victo. «On voulait récupérer le produit. On me proposait de m’envoyer Purolator afin de le faire analyser. Le ton était très poli, mais on semblait presser de le récupérer. J’ai répondu que je le conservais, que j’entreprenais d’autres démarches», explique-t-elle.
La dame aurait apprécié obtenir un remboursement de la compagnie, mais on lui offrait plutôt un coupon de remplacement pour le même produit. «C’était hors de question pour moi. Je n’ai plus envie d’en manger, pour le moment du moins. Ça m’avait levé le cœur. J’ai demandé si je pouvais obtenir un autre produit, mais on m’a fait savoir que ce n’était pas possible», souligne-t-elle.
La citoyenne s’est tournée ensuite du côté des autorités gouvernementales. Elle a apporté le fameux pot de yogourt au bureau de Victoriaville du Centre québécois d’inspection des aliments et de santé animale du ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec.
Le produit se retrouvera en laboratoire pour analyse, mais le dossier relève maintenant du fédéral, de l’Agence canadienne d’inspection des aliments puisque l’entreprise exporte son produit à l’étranger.
Les intervenants ont fait savoir à la plaignante qu’on l’informerait de la suite du dossier.
«J’ai agi par prévention, pour sensibiliser les gens, pour éviter, par exemple, que la même situation puisse survenir chez un enfant», conclut la dame.