Une histoire de famille et… de citrouilles
AGRICULTURE. En se promenant à la Balade gourmande, on découvre des histoires intéressantes et inspirantes sur de nouveaux producteurs et artisans. Parmi ces histoires, il y a celle des citrouilles de la famille Garand.
Le père, Gérald, est producteur laitier depuis 28 ans, et ce, de père en fils. Se lancer dans la production de la citrouille depuis un an fait néanmoins de lui un «nouveau» producteur.
C’est en se promenant avec sa famille à la Balade gourmande l’an passé que tous ont eu l’idée de faire pousser des citrouilles. «On aime beaucoup la couleur de la citrouille et l’Halloween!, s’est exclamée sa fille, Karine. C’est vraiment venu sur un coup de tête.»
C’est alors que toute la famille a mis la main à la pâte afin de faire pousser des citrouilles pour en offrir à la population lors de l’actuelle Balade gourmande. Un an plus tard, lors de la première journée de cette 17e Balade gourmande, ils ont été près de 700 visiteurs à se rendre sur les terres la famille.
«J’aime les personnes et parler avec elles», a soulevé candidement le père lorsque le www.lanouvelle.net lui a demandé pourquoi il s’est lancé dans la production de la citrouille. Tout au long de la dernière année, il avait hâte d’échanger avec les Victoriavillois à propos de son travail. Durant toute la fin de semaine, il avait l’air d’un enfant dans une confiserie.
Beaucoup de travail
Avant de se lancer dans la production de la citrouille, la famille a fait des recherches, mais elle a rapidement réalisé que ce n’était pas si facile que ça. «On s’est fait dire que c’était facile, mais ce n’était pas le cas», a signalé Karine.
Il y avait la terre d’un peu plus de trois hectares, sur laquelle poussaient les citrouilles, qui manquait de minéraux, mais aussi les mauvaises herbes qui se répandaient partout. «On est allé voir d’autres champs de citrouilles pour voir s’ils avaient autant de mauvaises herbes et c’était bel et bien le cas. Ça nous a consolé», de dire la mère, Martine.
On verra pour l’an prochain
Vont-ils répéter tout ce travail l’an prochain?
«Si Dieu le veut, on va le refaire», a lancé le père tandis que la mère a mentionné qu’ils allaient réfléchir à tout ça.
S’il décide de répéter l’expérience, le père a garanti qu’il allait se procurer de la machinerie pour éviter de replanter à la main les milliers de graines de citrouille.