Une centaine d’emplois sont sauvés

ASBESTOS. L’entreprise asbestrienne Viandes Laroche, qui vit des difficultés financières en raison des nombreuses fluctuations du prix du bœuf, obtient une garantie sur une marge de crédit de 2 M $.

Après plusieurs mois de travail, Claude Laroche, président de l’entreprise, était très émotif lors de l’annonce. «Chez Viandes Laroche, on a eu nos parts d’embûche, mais nous sommes toujours en vie. C’est la beauté d’être têtu et déterminé. On a reçu de l’aide à plusieurs reprises au fil des années. J’ai toujours eu à cœur de remettre en double, en triple, en quadruple, voire même au quintuple. Je suis là pour le développement du bœuf du Québec. J’ai une croyance, une passion pour cette industrie, que je vis avec les gens d’ici», a-t-il dit. Maintenant que cette aide est confirmée, M. Laroche a déjà des projets de développements en tête. D’après lui, une des façons pour le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (MAPAQ) d’aider l’industrie bovine serait qu’il adopte une politique pour la transformation du bœuf.

Le préfet de la MRC des Sources, Hugues Grimard, était heureux de cette annonce. «Le secteur agroalimentaire est important pour le développement de la MRC. L’entreprise Les Viandes Laroche est une fierté pour la région. L’annonce de ce matin (vendredi) est une belle démonstration de notre capacité à nous mobiliser pour nos entreprises. Le maintien d’emplois demeure tout aussi important que la création de nouveaux.

«Les Viandes Laroche est un chef de file de l’industrie bovine au Québec et un acteur économique de taille pour la ville d’Asbestos et la MRC des Sources. Son importance ici en retombées socio-économiques directes et indirectes est telle que nous avons mis des efforts considérables pour régler la situation actuelle. En plus des 100 emplois qui demeureront, il y en a une centaine d’autres indirects qui seront maintenus. De plus, avec une masse salariale de 4 M $, il est clair que l’impact sur la région est très important», a dit Karine Vallières, députée de Richmond.

Par Sophie Marais et Nathalie Hurdle