Une 25e édition pour Canneberge en fête

C’est jeudi soir qu’a été lancée la 25e édition de l’événement Canneberge en fête qui se tient jusqu’au 16 octobre. 

L’activité, qui permet de découvrir ce petit fruit rouge acidulé, se tient encore une fois à Saint-Louis-de-Blandford, la capitale mondiale de la canneberge et est organisée par le Centre d’interprétation de la canneberge, ses employés et de nombreux bénévoles.

Pour souligner les 25 ans, un diaporama relatant les principaux points marquants de cette fête a été réalisé. On y rappelle que c’est depuis 1996 que la canneberge est célébrée à Saint-Louis-de-Blandford. Au fil des ans, plusieurs porte-parole en ont fait l’éloge, dont Gaston L’Heureux ou Sœur Angèle. Même Ricardo s’y est intéressé en 2006, n’hésitant pas à patauger directement dans les champs.

Depuis la dernière édition, une toute nouvelle salle d’interprétation, installée dans l’aréna, permet d’en apprendre davantage sur la canneberge. Chaque année, sauf peut-être en 2020 (pendant la pandémie), l’équipe accueille environ 12 000 visiteurs qui viennent faire la visite aux champs (il faut réserver par l’entremise du site Internet au www.canneberge.qc.ca), découvrent la salle d’interprétation, participent aux animations la fin de semaine (offertes en nouveauté cette année), font des provisions à la boutique et bien entendu se régalent des dégustations.

Ainsi, du 29 septembre au 16 octobre, les visiteurs sont conviés à Saint-Louis-de-Blandford de 9 h à 15 h pour les visites aux champs et jusqu’à 17 h pour la boutique ou la salle d’interprétation.

« Tout cela serait impossible sans la collaboration des producteurs et des transformateurs », a indiqué le président du CA du Centre d’interprétation de la canneberge, Jean Olsthoorn. Ce dernier ne cache pas sa fierté pour l’organisation et tous ceux qui y participent. Lors du lancement, puisque le député sortant Eric Lefebvre était présent, le président n’a pas manqué de souligner qu’il serait intéressant d’avoir quelque chose de permanent pour faire connaître la canneberge à l’année. « Mais pour cela, ça prend des sous », a-t-il insisté. M. Lefebvre a alors invité l’équipe à lui présenter un projet qu’il se fera un devoir d’analyser et de faire un maximum d’efforts pour y répondre positivement. « Je suis toujours fier de dire que je suis le député de la capitale mondiale de la canneberge », a-t-il lancé.

Ainsi, pour découvrir ou redécouvrir la canneberge, du champ à la table, il faut passer à Canneberge en fête et faire provision de produits à base de ce petit fruit aux multiples vertus.