Un virage concluant et prometteur
FOIRE. Bien que la Foire Bières, Bouffe et Culture de Princeville ait changé de nom cette année, sa transformation a réellement débuté en 2013.
Au fil des années, les habitués de ce que l’on appelait jadis la Foire champêtre et culturelle ont constaté que le côté champêtre a été délaissé au profit des expositions de microbrasseries, de vignobles et de spiritueux.
«C’était une formule qui était un peu moins à jour», a dit le coordonnateur aux loisirs, Étienne Couture. On voulait simplifier notre image.»
«Lorsque les gens se promenaient sur le site, certains étaient surpris de l’aspect champêtre tandis que d’autres l’étaient pour l’aspect alcool. Il y avait beaucoup d’ambiguïté», a-t-il ajouté.
C’est alors qu’après l’édition de 2013, lui et son équipe ont décidé de porter un grand coup et de se tourner vers les microbrasseries qui aideraient à attirer une clientèle plus jeune.
«Un événement qui ne change pas est un événement qui régresse», dit-il sans détour.
C’est en 2014 que les microbrasseries ont fait leur apparition et l’année suivante, ils étaient déjà 4000 visiteurs de plus à assister à la Foire.
Plus d’argent
Selon M. Couture, le budget total de la Foire a quadruplé au cours des trois dernières années, ce qui permet d’attirer davantage d’exposants.
Ils étaient 12 en 2015 et cette année, 17. Les food trucks aussi étaient plus nombreux pour l’édition actuelle passant de deux à quatre.
Finalement, la programmation musicale a aussi été modifiée en invitant des artistes qui visent davantage le grand public tel que l’ancien chanteur de La bottine souriante, Yves Lambert.
Et pour 2016…
Pour l’édition 2016, l’organisation a mis le paquet en se payant de la publicité télé à travers la province. Lors des années précédentes, cette publicité se limitait à la région seulement. Sans oublier des publicités dans plusieurs stations de radio des régions avoisinantes.
Or, toute cette nouvelle publicité n’a pas réussi à attirer plus de personnes que l’année précédente alors qu’ils étaient, une fois de plus, près de 12 000 durant la fin de semaine.
«On aurait vraiment eu une très grosse édition s’il avait fait beau», a laissé entendre le coordonnateur aux loisirs.
Une recette gagnante
Pour la prochaine édition, l’organisation devrait reprendre la même formule.
«On ne veut pas devenir la plus grosse foire dans laquelle nous retrouvons des microbrasseries, mais on peut se comparer avec n’importe laquelle du Québec, à l’exception du festival Bières et Saveurs de Chambly», a conclu avec fierté M. Couture.
Par Alex Drouin