Un pas en avant pour la gestion des matières résiduelles
ENVIRONNEMENT. Le Conseil de la MRC d’Arthabaska, réuni mercredi soir à Victoriaville, a procédé à l’adoption de son Plan de gestion des matières résiduelles (PGMR), un plan révisé devant couvrir la période de 2016 à 2020.
La MRC avait pourtant adopté son PGMR l’an dernier, mais le gouvernement l’a retournée faire ses devoirs. «Mais comme ce fut le cas pour 70% des MRC, le gouvernement a refusé notre plan pour des questions cléricales, pour des questions de paragraphe, pour qu’on détaille davantage des actions. Mais il s’agit du même plan d’action et du même budget», a expliqué le directeur général de la MRC, Frédérick Michaud.
Le PGMR de la MRC d’Arthabaska comporte 28 actions permettant l’atteinte des objectifs qualitatifs fixés par le gouvernement du Québec.
Parmi les actions identifiées figurent le développement d’un programme d’accompagnement en gestion des matières résiduelles auprès des industries, commerces et institutions, l’intégration de mesures écoresponsables pour les événements de la région, de même que la poursuite des investissements de développement de Gesterra par le biais de projets comme l’agrandissement des plateformes de compostage et la valorisation des boues municipales et de fosses septiques.
Frédérick Michaud croit qu’avec un tel PGMR, la région de Victoriaville demeurera dans le peloton de tête de régions en valorisant la majorité des matières résiduelles qu’elle génère.
En mémoire de Sylvie Roy
À l’invitation du préfet Lionel Fréchette, les maires de la MRC d’Arthabaska se sont levés en début de séance pour observer un moment de recueillement en mémoire de la députée d’Arthabaska Sylvie Roy décédée le 31 juillet à l’âge de 51 ans.
«Une façon d’honorer la mémoire de Sylvie Roy pour tout ce qu’elle a accompli», a confié le préfet.
En vue d’une meilleure couverture Internet et cellulaire
Le Conseil de la MRC d’Arthabaska a récemment autorisé un investissement de 10 000 $ pour la réalisation d’une étude préliminaire concernant la couverture Internet et cellulaire sur le territoire.
L’étude, devant être déposée au Conseil au début de l’automne, doit notamment permettre d’évaluer les solutions disponibles dans la région pour offrir un service optimal à tous les citoyens, peu importe leur lieu de résidence.
«De nos jours, le développement des communautés passe inévitablement par l’apport important des nouvelles technologies», a fait valoir le préfet Lionel Fréchette.
Quand ils auront en main les résultats de l’étude, les élus décideront alors s’il convient de poursuivre, ou non, les démarches vers l’élaboration d’un plan d’affaires.