«Un partenaire essentiel» pour la Ville de Victoriaville

Les groupes communautaires font partie de la mission de la Ville de Victoriaville dans les services qu’elle dispense aux citoyens, a fait valoir le maire André Bellavance qui participait, mardi, à la manifestation de soutien au milieu communautaire.

«Vous faites partie de notre mission, vous êtes un partenaire essentiel. Vous jouez un rôle dans le développement social qui est indissociable du développement durable et de l’économie», a indiqué le maire, conscient de l’importance pour la Ville de continuer à appuyer le milieu communautaire. «Sans vous, il manquerait de services. Continuez votre bon travail, nous continuerons à vous appuyer. C’est toute la population qui en bénéficie», a-t-il exprimé.

Trois candidats prennent la parole

Trois des candidats à l’élection partielle du 5 décembre dans la circonscription d’Arthabaska ont pris la parole lors de ce rassemblement.

Le candidat libéral du Québec (PLQ) Luc Dastous, le premier à prendre la parole, a fait savoir qu’il connaissait bien le milieu communautaire dans lequel il travaille depuis 25 ans. «Je suis très sensible à vos préoccupations, a-t-il dit. Je suis le meilleur candidat pour porter à Québec vos préoccupations. Je suis et je serai toujours là pour vous. Je vous visiterai dans le quotidien, et non seulement en campagne électorale.»

Le candidat de la Coalition avenir Québec (CAQ), Éric Lefebvre, a dit également bien connaître le milieu communautaire pour s’être impliqué dans diverses causes. «Je veux être le député de tous et être votre voix à Québec», a confié le candidat caquiste, non sans évoquer la fraude présumée à la Société immobilière du Québec (SIQ) révélée par l’émission Enquête à Radio-Canada. «On a besoin d’une voix forte. C’est inacceptable ce qui se passe à Québec. Ces millions détournés devraient plutôt être investis dans les organismes communautaires», a-t-il fait valoir.

De son côté, le candidat du Parti québécois (PQ), Jacques Daigle, a fait savoir l’intention de son parti de reconnaître la mission et l’autonomie des groupes communautaires. «Contrairement au gouvernement qui vous laisse tomber, nous, on considère essentielle votre mission. On considère que vous devez bénéficier d’un financement récurrent, assuré, pour permettre une pérennité parce que vous êtes des acteurs importants, vous êtes les ressources pour les sans-abri, les toxicomanes, les personnes vivant de l’aide sociale», a-t-il fait valoir.