Un hockeyeur devenu gestionnaire
PUBLIREPORTAGE. Les succès économiques sont réalisés en collaboration avec Victoriaville et sa région et la Corporation économique de Victoriaville et sa région.
«Des échecs et des coups durs font partie de la compétition. Tu apprends avec le temps à devenir un gagnant, à te relever, à être discipliné et à grandir en équipe.» Telles sont les paroles de Serge Crochetière, copropriétaire de Sunamco, située sur la 6e Rue, à Daveluyville.
Devenu directeur général de cette industrie au cours des dernières années, il communique à son personnel les rudiments qu’il a connus en pratiquant notre sport national. «Ce que j’ai appris, je le transmets dans l’usine», dit-il.
Après une carrière de quelques années l’ayant propulsé du hockey junior, à Baie-Comeau, jusqu’au calibre professionnel dans l’Ouest américain, puis en France, ce gestionnaire devient actionnaire de cette entreprise dès son ouverture il y a quinze ans. Il se joint à ce groupe de travailleurs cinq ans plus tard comme laveur de cuves. Il contribue ensuite à la production et à la recherche dans le laboratoire.
De la peinture pour le métal
Sunamco est un manufacturier de revêtements industriels de hautes performances. Spécialisée dans les produits de peinture d’époxy, de polyuréthane et d’émail, cette entreprise dessert les grandes industries pour leur équipement et machinerie. Elle est reconnue pour ses produits qui offrent une grande protection.
Serge Crochetière considère son père, René, comme son mentor. «Je suis son double. Je parle et je réfléchis comme lui. Il m’a tout appris. Il demeure mon conseiller et mon adjoint moral», a-t-il souligné. Le paternel et sa conjointe, Paulette Blais, son également copropriétaires de Sunamco. Ayant ouvert plusieurs années auparavant l’entreprise Canlak de Daveluyville, spécialisée dans la peinture pour bois, René crée Sunamco avec l’objectif d’ajouter une usine connexe en utilisant les mêmes matières premières.
La recherche et le développement : pierres angulaires de Sunamco
Sunamco assure sa présence sur le territoire québécois avec une dizaine de distributeurs répartis dans ses différentes régions. Il y a deux ans, on ajoute des lieux de distribution au Nouveau-Brunswick. Ce qui n’empêche pas la vente directe auprès des clients. À Daveluyville, une quinzaine de travailleurs s’y retrouvent. À ceux-ci s’ajoute un employé qui œuvre dans un laboratoire à Saint-Hubert, un lieu qui permet également d’entreposer de la marchandise.
Le département de recherche et de développement de Sunamco permet d’optimiser les objectifs de production de la clientèle. Que ce soit pour l’application, le séchage, la durée de vie et la performance, cette industrie repousse les limites de la technologie avec son personnel qualifié.
Selon Serge Crochetière, cette manufacture s’adapte rapidement à de nouvelles exigences des clients. «C’est notre principale force. Nous sommes près des clients et nos représentants techniques se déplacent pour mieux comprendre leurs besoins respectifs», d’expliquer le gestionnaire.
C’est également un secteur d’activité de production qui fait face depuis quelques années à des normes environnementales élevées qui demandent du temps et de l’investissement financier. Qu’il suffise de mentionner les obligations liées aux normes d’émission COV – composés organiques volatils.
Loin de dénoncer ces exigences qui peuvent provenir du ministère de l’Environnement, de la Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail ou du service d’incendie local, le directeur général considère que ces règlements sont des actions dans la bonne direction puisqu’elles sont favorables à la santé du personnel. Par exemple, sur une base régulière des études du sol sont effectuées sur place pour s’assurer qu’il n’y a aucun danger pour les travailleurs.
Avoir un plan B et une bonne attitude
Reconnaissant que tout entrepreneur prend parfois de mauvaises décisions, Serge Crochetière maintient une attitude de fonceur. Pour lui, il n’y a pas d’échec. Il n’y a que des résultats. Ayant toujours en tête un plan pour contrecarrer un revers, il profite de son expérience pour faire face à la musique en gardant cette confiance qui le caractérise.
«Quand tu viens d’obtenir un contrat intéressant, ça représente 5% du travail. L’autre 95% s’accompagne de la pression de produire, de réussir et de livrer la marchandise auprès du client que tu veux satisfaire.» Il ajoute qu’être entrepreneur, c’est une bataille de tous les jours et que chaque pas en avant ouvre la porte à de meilleurs résultats.
Il se dit fier de son cheminement et de son équipe de travailleurs. Il invite tout individu qui veut créer son entreprise à foncer, à ne pas reporter à demain la passion qui l’habite. Pour cet homme d’affaires et père de deux enfants, négliger ses ambitions a comme conséquence de passer à côté de sa vie.
Des projets d’avenir sur la table
En septembre dernier, les propriétaires ont acquis un bâtiment de douze mille pieds carrés situé près de l’entreprise actuelle. Déjà, des employés travaillent à cet endroit afin de soutenir la progression du chiffre d’affaires. Si tout va dans la direction espérée par la direction, il est possible qu’un deuxième quart de travail s’ajoute éventuellement. Si la saison hivernale provoque un ralentissement, dès les premiers jours du printemps la production reprend son rythme normal.
Des contrats réalisés ayant un impact à plusieurs endroits
Sunamco a obtenu au fil des années des contrats de production de peinture qui lui ont permis de contribuer à plusieurs projets internationaux. Parmi ceux-ci, mentionnons des convoyeurs qui se retrouvent en Angleterre et en Australie, des systèmes de ventilation à New York et des petits appareils de déminage pour l’armée en Asie.
L’efficacité des produits Sunamco de Daveluyville et le support technique qui les accompagne assurent la tranquillité d’esprit. À l’image de la compétence de son directeur général, Sunamco ne connaît que le travail bien fait.