Trafic au Shaker : un ex-employé condamné
Un ex-employé du Shaker de Victoriaville, Steven Fortin, a été condamné, jeudi avant-midi, à quatre mois d’emprisonnement après avoir reconnu sa culpabilité à divers chefs d’accusation, dont trafic de cocaïne.
L’ex-employé, âgé de 29 ans, a effectué une transaction avec un agent d’infiltration de la police le 7 décembre 2019. « Il a alors transigé 1,5 g de cocaïne pour un montant de 80 $ », a précisé le procureur aux poursuites criminelles et pénales, Me Michel Verville, tout en indiquant que les policiers avaient planifié une opération d’infiltration à la suite d’informations concernant un trafic de stupéfiants qui s’effectuait dans l’établissement.
Les policiers visaient un autre individu qui, depuis, a été arrêté et dont la cause est pendante, mais l’agent d’infiltration avait été dirigé vers Steven Fortin.
Ce dernier a été arrêté quelque temps après l’opération en vertu d’un mandat d’arrestation.
L’homme a aussi reconnu sa culpabilité concernant une conduite avec les capacités affaiblies survenue à Lachute. Il a aussi plaidé coupable à des accusations de manquement à ses conditions pour non-respect du couvre-feu et pour s’être trouvé dans un établissement licencié alors que cela lui était interdit.
Pour l’ensemble des infractions, la juge Dominique Slater de la Cour du Québec l’a condamné à une peine de 4 mois et 18 jours de détention, en retranchant ces 18 jours de détention provisoire. Il a donc à purger dès aujourd’hui (jeudi) quatre mois de détention.
La présidente du tribunal a ainsi entériné la suggestion commune qui lui a été présentée par les parties, estimant qu' »elle n’est pas nécessairement sévère, mais bien raisonnable dans les circonstances ». « Il s’agit d’une drogue dure. Le crime est passible d’un emprisonnement à perpétuité. Vous avez été aussi incapable respecter vos conditions à plusieurs reprises, mais vous n’êtes pas fortement criminalisé et vous êtes un actif pour la société. J’espère que la peine aura un effet dissuasif et qu’on ne vous reverra plus devant les tribunaux », a-t-elle dit au résident de Gatineau qui retrouvera son travail dans le domaine de la construction à sa sortie de prison.
La peine d’emprisonnement s’accompagne aussi d’une interdiction de conduire d’une durée de deux ans pour la conduite avec les capacités affaiblies et d’une interdiction de posséder des armes pour une période de 10 ans.