Toutes chambres pleines à la Maison de thérapie

VICTORIAVILLE. Ouverte il y a tout juste deux ans, la Maison de thérapie Victoriaville-Arthabaska est remplie au maximum de sa capacité depuis quelques semaines. «Depuis avant les fêtes, précisément», s’en réjouit le directeur général Benoît Prince.

Ce qui démontre que la ressource répond à un besoin, ajoute-t-il.

La Maison, certifiée par l’Agence de la santé et reconnue par les services correctionnels du Québec abrite 34 chambres, accueillant homme ou femme aux prises avec une dépendance qu’il s’agisse d’alcoolisme, de toxicomanie, de polytoxicomanie ou de pharmacodépendance.

M. Prince soutient que la thérapie offerte par le centre de réadaptation aide les hébergés à se sortir de leur enfer, à reprendre le contrôle de leur vie, à se soustraire à d’autres problèmes sociaux.

Il ajoute que chaque adulte qui se rétablit évite à un enfant de tomber dans un cycle qui se perpétue de génération en génération. «La thérapie aide aussi des enfants à retrouver leurs parents, des parents à retrouver leurs enfants, des amis, des collègues de travail et des compagnons de sport.»

D’ici quelques semaines, avec trois parrains d’honneur, la Maison de thérapie située au 78, rue Laurier Ouest, lancera une campagne de financement.

Elle prendra la forme d’activités et de lettres de sollicitation.