«Tout est différent dans une élection partielle»
Dans une élection partielle, tout est différent, selon la vice-première ministre du Québec, Lise Thériault. Elle dit en savoir quelque chose elle qui, en 2002, avait été élue une première fois à l’occasion d’un scrutin partiel. Depuis, elle a été réélue à l’issue de chaque scrutin.
:«Dans une partielle, les enjeux ne sont pas les mêmes, les raisons de voter… et le taux de participation.» Pour tout cela, elle viendra passer la journée du 5 décembre dans Arthabaska en compagnie du candidat libéral Luc Dastous.
Devant les journalistes qui l’attendaient à la sortie de sa visite de l’entreprise Rhesus lundi matin, la ministre Thériault a invité les électeurs à voter massivement le 5 décembre.
«L’essayer, c’est l’adopter», a-t-elle dit du candidat Dastous, dont elle a loué l’expérience et les connaissances du terrain, les intervenants, le gouvernement, les gens qui le composaient. Elle a fait allusion à son travail au Carrefour jeunesse emploi et à son expérience de travail d’une année dans les officines gouvernementales. «C’est tout un avantage!»
«Du jour au lendemain, il aura la capacité de faire avancer plus rapidement les dossiers de la région», a-t-elle dit.
Elle a ajouté que M. Dastous était «proche» de Laurent Lessard, qu’il avait une belle «chimie avec lui», M. Lessard étant réputé pour être un «bon ministre responsable de la région», a-t-elle souligné.
Luc Dastous a ajouté à cela que depuis 25 ans, il connaissait Yvon Vallières, que ce dernier était son coach et mentor. «Je suis bien entouré», a-t-il dit, fier de l’appui de l’ancien député de Richmond.
C’est surtout en sa qualité de ministre responsable des Petites et Moyennes entreprises, de l’Allégement réglementaire et du Développement économique régional que la députée d’Anjou-Louis-Riel a accompagné le candidat dans Arthabaska pour une partie de la journée de lundi.
La ministre a indiqué qu’elle appréciait particulièrement la région, dont elle dit qu’elle se porte «économiquement bien». Les principaux défis qui confrontent les entreprises sont ceux du transfert et de la relève et de la pénurie de la main-d’œuvre.
Elle dit que le gouvernement libéral est à élaborer un plan d’action – dont la mise en œuvre est prévue pour le printemps – afin de faire face à ces défis. Parce qu’il connaît ces enjeux et par son profil économique, Luc Dastous serait un «fit parfait» avec la stratégie libérale, soutient la vice-première ministre.
Plusieurs mesures sont ou seront adoptées, a-t-elle ajouté, notamment pour favoriser le transfert d’entreprise, comme une augmentation de l’exonération en gain de capital pour, entre autres, le transfert familial d’une entreprise agricole.
D’allègement réglementaire, Luc Dastous dit en entendre beaucoup parler lors de sa campagne électorale. La ministre a convenu que plusieurs mesures étaient adoptées afin de réduire le poids de la paperasse. Elle a, entre autres, évoqué l’entente que Québec avait signée avec l’Ontario pour harmoniser les pratiques afin de faciliter le transport, par exemple, de produits alimentaires.
Également ministre de la Condition féminine, Mme Thériault a abordé le sujet des entrepreneures disant qu’avaient été changés les critères d’admission au crédit pour les femmes.
Une région va bien, explique-t-elle, lorsque ses entreprises vont bien. Si elles vont bien, elles peuvent offrir de bons salaires, ce qui incite des gens à vouloir s’établir dans la région, met des enfants dans les écoles, occupe le territoire.