Téléphone, famille et industrie ; quelques manchettes de mars 1969

Une visite à la Société d’histoire et de généalogie de Victoriaville (SHGV) a permis de retracer des faits marquants et d’autres nouvelles de l’époque, rapportés par les journaux régionaux. Voici quelques titres  accompagnés d’extraits de textes publiés dans les éditions de mars 1969 de L’Union et La Nouvelle.

La mode est aux messes rythmées à Victoriaville

«À l’Assomption, il y a une messe rythmée tous les dimanches à 11 heures 30 et l’église est remplie à pleine capacité. On y remarque un très grand nombre de jeunes.»

  • L’Union, mardi 4 mars 1969, cahier 1, page 5.

Saint-Paul-de-Chester remporte les honneurs

«La semaine dernière se sont terminées les activités des deux ligues de ballon-balai de la région, alors que les équipes masculine et féminine de Saint-Paul-de-Chester remportaient les honneurs du circuit comprenant, outre Saint-Paul, les municipalités d’Arthabaska et Saint-Rémi.»

  • L’Union, mardi 4 mars 1969, cahier 1, page 16.

Dans les communications, le téléphone joue un rôle grandissant

«Les communications par téléphone prendront une importance considérable au cours des prochaines années. De nouvelles découvertes faciliteront l’échange de messages téléphoniques par le monde entier. On prévoit que dans un avenir prochain, la moitié de la population du globe utilisera le téléphone pour les communications.»

  • L’Union, mardi 4 mars 1969, cahier 1, page 17.

L’utilisation des DROGUES est une forme de contestation

«Mardi le 18 février, se tenait au sous-sol de l’église Saint-Gabriel de Victoriaville une conférence sur l’épineux problème de la drogue. […] De nos jours, tout est mécanisé ; l’homme n’a plus à lutter pour pouvoir réaliser ses désirs. Il ne peut non plus inventer. Tout semble déjà fait. L’homme éprouve donc un grand sentiment d’inutilité ; il se sent bien au-dessous du progrès. Il boit ou se drogue pour oublier que son travail l’abrutit, que l’argent est une valeur suprême et que l’humain est profondément inhumain.»

  • L’Union, mardi 4 mars 1969, cahier 1, page 17.

Couteau dans la main, le bandit exige le contenu de la caisse

«La caissière de la Pharmacie Arthabaska, Mme Huguette Bergeron, a eu la surprise de sa vie jeudi soir dernier alors qu’un individu, la tête recouverte d’un sac de papier et un couteau dans la main, est soudainement entré dans l’établissement et a exigé qu’on lui remette le contenu de la caisse.»

  • L’Union, mardi 11 mars 1969, cahier 1, page 2.

Si votre enfant a volé, ne le punissez pas…

«S’il a pris le bien d’autrui, ne punissez pas votre enfant ou ne l’humiliez pas par des punitions rigoureuses, vous conseille «Mensonge et Vol», une publication du ministère fédéral de la Santé. […] Pour aller au fond de l’affaire, découvrez le motif du larcin. Les parents, d’ordinaire, pourront se débrouiller. Chaque fois, l’enfant doit retourner l’article ou le payer à même son argent de poche, bien que supprimer longtemps toute allocation puisse ramener au mal. Surtout, n’indiquez pas que l’enfant a perdu votre amour ou votre confiance. Si le problème persiste, vous feriez bien de consulter un service d’orientation ou d’hygiène mentale.»

  • L’Union, mardi 11 mars 1969, cahier 2, page 5.

Le ministère accepte l’aéroport

«Le conseil municipal de Victoriaville se réunira fort probablement en séance spéciale d’ici quelques jours afin de prendre connaissance de l’acceptation officielle de l’implantation d’un aéroport régional.»

  • L’Union, mardi 18 mars 1969, cahier 1, page 3.

Le règlement 265 saigne les industries

«Le nouveau règlement municipal obligeant toutes les industries sises dans les limites de Victoriaville à verser un impôt de 5 pour cent de leur valeur locative ( 8 pour cent de leur évaluation globale, en général) n’a pas été adopté par les édiles municipaux selon un principe juste pour les industries. En taxant ainsi les industries, on prend le sang rouge de l’économie locale pour aider l’administration d’une ville, au moment où cette économie locale doit compétitionner durement avec celle des villes satellites de la région.»

  • L’Union, mardi 18 mars 1969, cahier 1, page 3.

Le CDRCQ appuie les comités d’organisation des CÉGEPS

«Le Conseil de développement du Centre du Québec a présenté récemment un mémoire au ministère de l’Éducation en vue d’appuyer les comités provisoires formés pour inciter le gouvernement à créer à Drummondville et Victoriaville des Collèges d’enseignement général et professionnel.»

  • L’Union, mardi 18 mars 1969, cahier 1, page 6.

Une bonne propagande aidera les producteurs

«Pour la 11e année consécutive, les citoyens de Plessisville et la région participeront à de grandes festivités dans les cadres du Festival de l’érable. Selon le maire Marcel Collin, on doit y participer activement parce que ce festival a pour buts et de propager la vente des produits de l’érable de la région des Bois-Francs et de faire connaître Plessisville à travers la province de Québec et le Canada, et même au-delà des mers.»

  • L’Union, mardi 25 mars 1969, cahier 1, page 3.

8860 âmes à Plessisville

Le territoire de Plessisville compte une population de 8860 âmes répartie en deux paroisses, soit la paroisse St-Calixte et celle de Fatima. Les répartitions se font comme suit:

Paroisse St-Calixte : 1300 familles, 5300 communiants, 1019 non-communicants, pour un total de 6049 âmes.

Paroisse Fatima : 639 familles, 2360 communiants, 451 non-communiants, pour un total de 2811 âmes.»

  •  L’Union, mardi 25 mars 1969, cahier 1, page 3.

Les femmes d’aujourd’hui sont-elles libres

«Beaucoup de femmes travaillent à l’extérieur de leur foyer de nos jours. Pour cette raison et bien d’autres, la femme d’aujourd’hui est-elle aussi libre qu’on est porté à le croire. C’est la question que s’est posée M. J.-Arthur Morrissette lorsqu’il a prononcé la causerie au programme d’une activité régulière du Cercle social et culturel de Princeville. Le conférencier a dit que la femme d’hier était bonne, courageuse, qu’elle consacrait beaucoup de temps à l’éducation de ses enfants. […] Malgré la nombreuse famille qu’elle élevait, la femme d’hier avait probablement plus de liberté que la femme d’aujourd’hui […] Avec la diminution du taux de la natalité, M. Morrissette dit s’interroger sur l’avenir du peuple québécois. «De toute façon, les femmes d’aujourd’hui sont aussi belles et aussi attirantes que celles d’hier et il en sera probablement ainsi pour les femmes de demain».»

  •  L’Union, mardi 25 mars 1969, cahier 2, page 5.

Les Chevaliers de C. font connaissance avec le yoga

«Le Dr Gervais Tanguay, grand chevalier du Conseil de Princeville, a expliqué le yoga au point de vue psychologique et philosophique. Ces explications ont été complétées par une démonstration donnée par Mme René Sévigny.»

  •   L’Union, mardi 25 mars 1969, cahier 2, page 12.