Stéphane Roberge, un habitué du Festival de l’érable

Depuis qu’il a inauguré son érablière à Plessisville, en 2012 en compagnie de sa conjointe Patricia Bourque, Stéphane Roberge participe chaque année au concours des producteurs régionaux lors du Festival de l’érable. L’acériculteur affiche ainsi sa fierté d’être associé avec le second plus ancien festival au Québec.

M. Roberge a décroché la première place en 2013 et la troisième position en 2021 avec son sirop d’érable.

« Des critères comme la densité, la couleur et le goût sont considérés par le jury. Mais peu importe le résultat, c’est toujours un plaisir de participer au concours et d’assister à ce festival, qui a fait une belle relance au cours des dernières années, avec de nombreux spectacles et activités pour toute la famille. Ça confirme que Plessisville est véritablement la capitale mondiale de l’érable! », affirme-t-il.

M. Roberge ne bénéficie pas vraiment de retombées au niveau des ventes lorsqu’il gagne un prix, car son entreprise familiale est à petite échelle. L’érablière produit environ 1000 gallons annuellement.

« Certaines entreprises majeures profitent de la publicité provenant de victoires lors de tels concours, mais de mon côté c’est vraiment par fierté que je participe à celui de Plessisville », confie-t-il.

Jean-François Côté, directeur général du Festival de l’érable, confirme que ce concours a toujours la cote auprès du public. « On a en moyenne 25 producteurs qui tentent leur chance chaque année. Et la qualité est toujours au rendez-vous », dit-il.

Une année plus difficile pour les acériculteurs

Alors que l’année 2022 a permis aux producteurs de sirop d’érable du Québec de fracasser des records, les derniers mois ont été plus difficiles.

« Ma production de 2023 est à seulement 60% de celle de l’an dernier », résume M. Roberge, qui vend son sirop d’érable à Appalaches Nature. 

Les conditions météorologiques n’ont pas été évidentes pour les acériculteurs, affirme-t-il.

« La chaleur n’a pas été suffisante et il y a eu beaucoup de vent. La météo a réellement un impact majeur sur la quantité de sirop d’érable », commente Stéphane Roberge.

Cet inspecteur en bâtiment ne s’en fait pas trop, car l’érablière est avant tout un beau passe-temps.

« On n’a pas perdu d’argent malgré les conditions difficiles de cette année. C’est une question de cycles et l’an prochain, ce sera peut-être une excellente année. Je suis déjà très heureux de produire du sirop d’érable, qui fera par la suite le tour du monde », conclut-il.

Pour en savoir plus sur le Festival de l’érable de Plessisville : 819 621-5285 ou www.festivaldelerable.com.