Société d’histoire et Archives, à chacun sa mission

Grâce à l’Entente de développement culturel entre la MRC de L’Érable et le gouvernement du Québec, Archives Bois-Francs a pu amorcer, c’est le cas de le dire, une entente de collaboration avec la Société d’histoire de Plessisville. 

« C’est le début d’une belle collaboration pour favoriser la réalisation de nos missions respectives et pour accentuer notre présence dans la MRC de L’Érable », résume Catherine Vaillancourt, présidente d’Archives Bois-Francs. Conseillère en gestion de l’information à la MRC de L’Érable, Mme Vaillancourt souhaite ardemment qu’Archives manifeste sa présence autant dans la MRC de L’Érable que dans celle d’Arthabaska.

Archives Bois-Francs a obtenu une contribution de 12 000 $ de l’Entente de développement culturel pour procéder à l’inventaire sommaire des fonds d’archives textuelles et photographiques de la Société d’histoire de Plessisville. Parmi ces fonds, se trouvent, notamment, ceux du Festival de l’érable et les archives de quatre photographes de Plessisville, Jean-Paul Demers, Jean-Charles Boulanger, Aurélien Dussault et Jean Fontaine (1956-2005). Ce dernier, journaliste à La Feuille d’érable, exploitait également un studio professionnel à Plessisville. 

Archives Bois-Francs a pu recruter Édith Pellerin pour entamer ce travail. Technicienne en documentation dans une bibliothèque scolaire en Ontario, Mme Pellerin, fille de Dolorès, l' »historienne » de Sainte-Sophie-d’Halifax, a profité de sa retraite pour revenir dans la région et s’engager à la Société d’histoire de Plessisville à titre de bénévole. Ayant œuvré de mai à octobre pour Archives Bois-Francs, Mme Pellerin a pu traiter une partie du volumineux fonds de la Société d’histoire de Plessisville.

Le 3 décembre dernier, la présidente d’Archives Bois-Francs a rencontré, à leur local, les bénévoles de la Société d’histoire afin, entre autres, de dispenser quelques conseils pour manipuler, organiser et entreposer documents et photographies. Elle leur a conseillé également de ranger les négatifs dans des pochettes individuelles, ce qui les protège mieux des affres du temps. Elle leur a également parlé des outils gratuits à leur disposition pour la gestion numérique. Une autre rencontre pourrait avoir lieu cet hiver avec les gens de la Société, l’objectif ultime visant à bien distinguer les missions d’une société d’histoire et d’un centre d’archives, à bonifier le traitement et à faciliter l’accessibilité pour les générations futures à ces témoins de l’histoire régionale.

« En cela, le projet est innovant », qualifie Mme Vaillancourt, ajoutant qu’il existe très peu de documentation sur le patrimoine archivistique de la région et que très peu d’activités ont été offertes en ce domaine au cours des dernières années. Enfin, depuis au moins deux ans, Archives Bois-Francs abrite des fonds de Patrimoine Princeville. Ils devaient faire également l’objet du projet. Comme Patrimoine Princeville se trouve sans présidence pour l’instant, Archives Bois-Francs a convenu de concentrer ses efforts sur les archives de l’organisme plessisvillois. D’ailleurs, on a réalisé, en ouvrant les boîtes, qu’un travail d’identification avait été effectué et que, possiblement, la Ville de Princeville détient une copie numérique de la majorité des photographies. Comme Patrimoine Princeville se trouve sans présidence, Archives Bois-Francs ne peut, pour l’instant, connaître ses priorités en termes de traitement d’archives.