Sarah Beaudoin veut mettre fin à l’exploitation des hydrocarbures

La candidate de Québec solidaire à l’élection partielle du 5 décembre dans Arthabaska, Sarah Beaudoin, veut mettre en échec le préjugé favorable du gouvernement Couillard pour le développement des hydrocarbures et déplore les tergiversations du ministre Arcand sur l’extraction du gaz de schiste.

«Les gens d’Arthabaska s’attendent à ce que leur gouvernement pose des gestes conséquents pour protéger nos cours d’eau, notre environnement et nos localités. Malheureusement, le ministre Arcand a entrouvert la porte au gaz de schiste à la mi-novembre. Soyons clairs : l’acceptabilité sociale n’est pas au rendez-vous», affirme Mme Beaudoin.

«Le feu vert donné par le fédéral au pipeline Kinder Morgan, dans l’ouest du pays, nous rappelle que Québec doit se tenir debout et bloquer la route au développement des hydrocarbures, qu’il s’agisse de l’extraction du gaz de schiste au Québec ou du transport du pétrole sale de l’Alberta.»

Si elle est élue, Mme Beaudoin s’engage à mettre en place un vaste chantier d’information et de consultation sur les alternatives aux hydrocarbures dans Arthabaska.

Mme Beaudoin appuie également les revendications du Regroupement Vigilance Hydrocarbure Québec et salue l’engagement du Comité citoyens sur les gaz de schiste de Victoriaville, qui lutte depuis plusieurs années pour protéger le territoire d’Arthabaska de la venue des gazières.

En outre, Mme Beaudoin épaulera les démarches de la MRC d’Arthabaska. À l’instar de l’UMQ et de la Fédération québécoise des municipalités, la MRC réclame des modifications au projet de loi 106 sur les hydrocarbures pour protéger les sources d’eau potable et les pouvoirs municipaux en matière d’aménagement et de développement du territoire. Mme Beaudoin s’oppose au droit d’expropriation accordé aux pétrolières et aux gazières.

«Depuis le début de ma campagne, les gens comme les élus me font part de leur inquiétude : ils sentent le gaz! Le projet de loi 106 sur les hydrocarbures fait la part belle aux gazières et nous ramène tout droit au 20e siècle, moins d’un an après les engagements ambitieux de Québec à la COP21», conclut Mme Beaudoin.