Salon Kinsmen : Dame Nature s’invite et gâche la fête
VICTORIAVILLE. Dame Nature a pris au pied de la lettre l’invitation «Autant pour elle que pour lui» du 34e Salon Kinsmen et s’est invitée au Pavillon Agri-Sports, entraînant une importante chute de l’achalandage.
Avant son passage, samedi durant l’heure du souper, son organisateur, Robert Jutras, a mentionné que les visiteurs entraient rondement sur le site. Cependant, la soirée ainsi que la journée de dimanche auront été catastrophiques.
«Nous estimons avoir perdu environ 200 personnes samedi soir. Aujourd’hui (dimanche) est habituellement notre journée la plus chargée, mais ce ne sera définitivement pas le cas. Je suis un peu assommé», a-t-il lancé, songeant même à fermer le Salon plus tôt pour les commerçants provenant de l’extérieur, question de sécurité.
Cette baisse importante se répercutera également sur l’argent qu’il redistribuera à la fibrose kystique et à différents organismes de la région. L’an dernier, il avait été en mesure de remettre un chèque de 20 000 $, ce qui ne sera définitivement pas le cas cette année.
De plus, le directeur général régional de l’Association des professionnels de la construction et de l’habitation du Québec a révélé que cette édition aura été ardue à organiser. Jusqu’à la dernière minute, il a dû contacter des entreprises afin de combler les espaces restants.
«Nous sommes peut-être victimes de nos lettres de noblesse. Au mois de mars, plusieurs ne pensent plus à nous et nous oublient, croyant que nous affichons complet depuis longtemps. J’ai été chanceux de trouver des exposants lors de mes visites à d’autres salons, comme à Drummondville, Sherbrooke et Québec», a-t-il confié.
Du positif malgré tout
M. Jutras, malgré tous ces impondérables, s’est dit satisfait des améliorations apportées à son Salon Kinsmen, qui s’est par ailleurs attiré d’élogieux commentaires. Parmi les innovations, les 99 kiosques étaient placés dans un tout nouveau tracé, dont la convivialité a été un critère de base.
Ayant écouté la gent féminine, il a également axé ses conférences auprès des femmes. «Cela donnait une raison aux dames de venir nous voir outre que pour celle de suivre leur conjoint. Elles ont été animées par des professeurs de la Commission scolaire des Bois-Francs sur divers sujets, dont la coiffure et l’esthétique à domicile ainsi que la décoration», a-t-il fait savoir.
Vers une autre plage horaire?
Remontant dans ses souvenirs, Robert Jutras s’est rappelé qu’à ses débuts, le Salon Kinsmen se déroulait au mois de mai. Après réflexion, il n’a pas écarté la possibilité qu’il revienne dans cette plage horaire.
«Avec le Salon de Trois-Rivières, qui a devancé ses activités d’une semaine pour être en même temps que nous, en plus de la météo, ce n’est pas impossible que nous retournions au mois de mai l’an prochain», a-t-il laissé entendre.